Il est 10 h 15 samedi matin et le camion recule dans le quai de débarquement. Les yeux rivés aux miroirs, le chauffeur a les traits crispés en tournant son volant, les grosses sueurs dans le visage. Il n’ira pas très loin parce que l’employé qui le guide en gesticulant vient de s’apercevoir que le haut du poids lourd va arracher la porte s’il persévère. Les huit employés qui regardent la scène réalisent tous en même temps qu’il n’y en aura pas de facile aujourd’hui…
Le chef d’équipe est déjà sur le cellulaire à demander le nom du vendeur qui a bien pu signer le contrat sans vérifier la hauteur de dégagement du quai. « Rien de grave M. Asselin, la compagnie nous envoie un autre camion. On va faire du « back à back » et en un rien de temps, on va se rattraper. » Il ne sait pas jusqu’à quel point j’ai dû faire le fin pour faire accepter notre présence à l’autre entreprise qui emménage en même temps que nous à la Cité du multimédia. « On va prendre les trous qui restent » avais-je dit. « On va se glisser entre deux de vos voyages et vous aurez la priorité toute la journée! » J’avais ça en tête en entendant le jeune homme qui tentait de me rassurer…
10 h 50 et toujours pas de camion de remplacement. Le chargement de l’autre déménagement est supposé arriver à 11 h; ça n’augure pas bien. C’est d’ailleurs ici que ça se corse. Je suis à deux pas du responsable qui, cellulaire à l’oreille, lâche un « Comment ça vous savez pu où est notre camion « stie »». La dizaine de paires de yeux le dévisagent au moment où il ferme le clapet de son portable. La police a arrêté la course folle de notre valeureux sauveteur il y a quelques minutes. Rien de bien grave en apparence que je me dis. Le problème c’est que le gars n’avait pas de permis de conduire valide… « Le camion, ben on sait pu trop où il est. Entre la fourrière, à la traîne derrière un remorqueur ou en friche sur le bord de la route, on peut imaginer n’importe quoi M’sieur. »
Le moral des troupes venait d’en prendre un bon coup, d’autant plus que le bout du nez du mastodonte de l’autre compagnie venait de se pointer. La seule solution valable restait celle d’aller chercher soi-même un autre véhicule au garage. Une balade de quarante-cinq minutes aller-retour pour le chef de bande bien petit dans ses souliers…
Au moment d’écrire ces lignes, nos meubles, nos ordis et tous nos gréements sont à bon port. Le camion de remplacement s’est finalement pointé et le reste de la journée ne s’est pas si mal passée. Bon, un des déménageurs a vomi son lunch dans la rue entre deux boîtes et les installateurs de nos cloisons amovibles n’avaient pas encore quitté à 19 h. Mais bon… nous sommes prêts pour accueillir Hugo et CFD, nos experts techniques qui vont nous pitonner Internet et les téléphones IP mardi A.M. Je m’en vais manger; 19 h 30, c’est un peu tard pour dîner.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Billets de mon blogue les plus lus au fil du dernier mois
Rechercher
Commentaires récents
- ClementLaberge dans Les étudiants d’aujourd’hui ont des mimiques de poissons congelés
- Benoit therrien dans Projet Lab-école : il y a foule pour réinventer l’école
- Mario Asselin dans Magic Door suspend ses activités
- Marc dans Magic Door suspend ses activités
- Mario Asselin dans Une semaine après l’attentat de Québec
Aïe!
J’imagine que vous n’aviez pas besoin de ça pour mettre du piquant dans la rentrée.
Bon courage pour les prochaines étapes.
Vivement la téléportation !
Au moins, vous savez qu’avec Carl-Frédéric et Hugo les choses vont marcher rondement 😉
C’est ça, c’est ça, mettez nous de la pression!
Chapeau Mario! 🙂
Allez… on détend l’atmosphère… ?
Au camionneur qui constate que le bahut accroche au sommet… on aurait pu répondre qu’en dégonflant les pneus, ça passait peut-être mieux !?
A quoi l’intéressé aurait peut-être toutefois rétorqué que ce n’est pas en bas, mais en haut que ça accroche !
🙂