La journée d’aujourd’hui a été teintée par certaines difficultés à suivre les événements reliés à la production carnetière d’en fin de semaine. J’ai passé la majorité de mon temps chez des clients, mais mon attention revenait systématiquement en arrière chaque fois que j’avais un peu de temps à moi. Je repensais aux copains blogueurs, aux prochaines étapes pour Québec sans fil et ZAP, aux projets du Bloc pour la Capitale dont certain ont déjà du plomb dans l’aile. L’article de Bruno Techno et les bravos d’un vieux routier de la politique m’ont touché, mais le fait que les échanges se continuent sur les billets publiés par les blogueurs en fin de semaine représente encore davantage à mes yeux. Sur ce billet de Francis, la conversation va bon train et je crois finalement que la vie utile du site que nous avons monté (et reparamétré aujourd’hui pour que tous les billets paraissent) va finir par durer plus longtemps que prévu.
Les gens du Bloc semblent très heureux de ce qu’ils ont appris de l’expérience et l’emploi qu’ils ont fait de l’expression «expérience qui a fait école» me ravit au plus haut point. Je m’imaginais que «les politiques» avaient développé une grande capacité à gérer les hautes températures, mais leur souci à vouloir que les divergences d’opinions s’expriment me confirme que ce sont des sportifs, avant tout. Il est bien possible qu’ils se mettent à aimer les blogues parce que la joute des réparties leur offre un matériel inestimable quand vient le temps de mesurer les forces en présence. On sous-estime probablement leur amour de «la game» en pensant qu’il n’y a que le résultat qui importe.
En même temps, je suis bien obligé d’admettre que cet univers d’adrénaline me passionne autant qu’il m’exaspère. Le contact très humain avec M. Duceppe et son équipe rapprochée m’a procuré beaucoup de satisfaction d’autant plus qu’il est survenu sans intermédiaire à qui «je devrais» quelque chose. Aussi, cet aspect de se rapprocher de gens de pouvoir (même si plusieurs sur les blogues se tuent à dire que le Bloc ne possède aucun pouvoir) a quelque chose de… repoussant, disons. Les gens s’imaginent tellement d’affaires quand tu frayes avec «les politiques». Je ne sais pas si ça explique ce qui arrive à Loïc qui mange à beaucoup de «râteliers», mais on ne peut pas dire que l’idée de se faire regarder de travers par du monde qu’on estime parce qu’on «joue avec les grands» pour aller au bout de ses idéaux (je parle de cité éducative et de communauté d’apprentissage) soit tellement séduisante.
Qu’on se rassure, je n’ai rien vécu de déplaisant aujourd’hui en lien avec ce qui précède. Je réfléchis, c’est tout. Et puis demain, je veux être capable de plus de concentration sur mon présent. Pour ce faire, il fallait que je nomme ce sentiment.
Est-ce que je vais continuer à côtoyer dans la même journée, l’enfant à l’école, la femme d’affaires, le politicien chevronné, «les gens de com» qui viennent avec et le journaliste d’expérience?
Je crois bien que oui. Mais faudra que j’ajoute une couche de protection sur ma sensibilité. Ça brasse un peu trop si tu ne fais pas ce qu’il faut pour te protéger un peu.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Moi aussi je «réfléchis»… Et considère même que c’est ce qui manque le plus à/en notre monde – la réflexion (en tous sens). Puis, en second lieu, l’interaction. Duceppe aura remarqué, n’est-ce pas, que le blogue, lui, permet une interaction. Ce qui n’implique pas (‘automatiquement’) qu’elle soit authentique. Quoique son instantanéité se trouve à favoriser une plus grande authenticité. Il a été démontré que nos réactions premières (i.e. les plus spontanées) sont généralement les plus vraies (les plus fiables).
Alors, bravo, donc, pour cette pénétration accrue du (ou par le) Web, notamment de l’aire (centrale) politique. Cela contribue à rapprocher encore davantage les politiques des (autres) «citoyens». Ainsi que ceux-ci mêmes entre eux. Comme l’illustre que même (rendu) en France…, on peut continuer de s’intéresser et d’interagir avec le Québec, comme si on y était (ou presque). Et comme le montre aussi la réversibilité des « characters » (Duceppe s’étant improvisé, inversement, interviewer).
Bref, un avantage marquant de la blogosphère serait de re-permettre la DDD (Démocratie Directe Discursive/Délibérative). En rapprochant, d’une part ; en multipliant, d’autre part. N’empêche…
N’empêche, il semble que ce soit justement là LE «danger» de la blogosphère : la prolifération. On entend, en effet, que des dizaines de millions de nouveaux blogueurs se seront ajoutés cette année seulement !… Lorsqu’autant de monde se met à parler en même temps, qui reste pour écouter ?
Qui s’«instruit» ? Ce qu’on aura gagné en universalisation de libre expression — (ou en simple exposition… attendu qu’il s’avère impossible que des centaines de millions de blogues soient tous «courus»…) –, on risque de le perdre en communalité. Autrement dit, il pourrait finir par y avoir rapidement pléthore de monologues (sans audience) et décroissance de dialogue. Surtout de dialogues substantiels. En durée ou en profondeur.
Car c’est là le second phénomène criant de notre époque : la fugacité (l’évanescence, l’éphémérité) ou la superficialité (comme le suggère Paul Cauchon dans son commentaire contigu au reportage ayant trait à votre bon coup webien d’il y a quelques jours).
Il n’y a plus guère d’adhérence, en effet, aux grandes questions de l’heure même. Cette question, là, par exemple, «de» Lucien Bouchard quant au temps insuffisant qu’on passerait à travailler, elle mériterait bien un bon long débat «universel». Or, on peut s’attendre qu’elle ne se rendra probablement même pas à l’Halloween. Le papillonnage étant bien ancré en notre génération ou civilisation. Et, ça, il semble que ce ne sera pas Internet, le Web ou la blogosphère qui sauraient y pallier le plus ou le mieux.
En somme, ces entités pourront nous aider à y voir plus clair, à en voir davantage ou à nous connaître ou comprendre mieux, seulement si elles se voient réguler convenablement et si on peut s’y rencontrer en quelques points focaux. Sinon, ça signera un ‘éclatement’ plus accentué encore ; sinon, ce sera une reproduction de la Tour de Babel.
P.S. Il demeure qu’un autre avantage du Net, c’est qu’en accueillant en son sein l’écrit, pourvu qu’il y soit préservé/conservé (lorsqu’il le «mérite» bien sûr), cela constitue un autre de ses atouts majeurs. Car il est qqch en l’Écriture qui n’est pas ou qui ne passe pas ou qui ne reste pas ailleurs ou autrement.