Nous avons vécu une très belle rencontre de formation jeudi dernier qui était consacrée à certaines caractéristiques d’une présence Web qui tient davantage compte des usages et des bonnes pratiques. J’en avais touché un mot peu avant le rendez-vous et c’était très sympathique de voir des gens présents qui ne faisaient pas partie du groupe cible d’origine…
Thierry Goulet du Ministère de la Sécurité publique est celui qui a le mieux résumé la journée; l’essentiel est là. Sur le blogue de Michael Carpentier, il est possible de revenir sur sa présentation qui portait sur la rédaction Web et probablement que chez Daniel Lafrenière, il y aura sous peu le texte de son allocution qui avait pour thème le design Web émotif.
De ma présentation, je voulais qu’on retienne que la tâche d’informer et de bien servir les citoyens par Internet devait maintenant se faire en ayant en tête que nous formons tous une grande communauté et qu’à ce titre, il fallait un peu se méfier de notre propension à oeuvrer en silo, de manière directive et par information «descendante». Je trouve que le groupe des webmestres, édimestres et autres responsables du développement de sites Web au gouvernement informent trop comme ils ont eux-mêmes été informés et de ce fait, ils oublient souvent les notions d’échange, de partage et d’interactivité; trop souvent. Je leur ai donné quelques exemples de gestes posés par la génération «montantes» qui prouvent leur désir de mettre leur grain de sel dans la conversation. Ils veulent qu’on réponde à leurs questions, pas qu’on ait des bonnes réponses à des questions qu’ils ne se posent pas… Aussi, je crois qu’en allant sur le territoire des autres, on participe à construire des liens qui développent le sentiment d’appartenir à la même société. Je me souviens d’une question à la fin de ma présentation où il était question de la forte résistance des autorités gouvernementale aux approches du Web 2.0 sous le couvert du besoin de «contrôler le message». Je demeure convaincu que le besoin de retrouver un maximum de crédibilité fera en sorte que les politiciens se montreront de plus en plus ouverts aux stratégies ouvertes de communication. Autant il fallait que je m’impose presque en tant que blogueur voilà quelques mois dans certains événements publics, les partis politiques m’invitent maintenant quand je ne m’annonce pas… Quand on est presque au niveau des vendeurs d’automobiles usagés dans le baromètre des professions (je parle des politiciens), la question de savoir si on va ouvrir le jeu ne se répond pas par «oui» ou «non», mais par «quand»!
De la présentation de Michael, j’ai retenu qu’écrire pour les gens et pour les moteurs de recherche, c’était la même chose au niveau sémantique. Il faut se dire que «la logique des moteurs de recherche» est construite sur nos façons d’être humain de balayer et de chercher avant de lire ce qu’on a trouvé.
Quant à lui, Daniel m’a impressionné par ses multiples exemples où le Web crée des émotions. L’exemple «Philips» est particulièrement efficace. J’ai beaucoup apprécié l’insistance de Daniel à nous demander de se comporter en humain sur le Web!
Enfin, notre CFD national a «bouclé la boucle» en démontrant comment tous ces beaux principes pouvaient s’appliquer dans le concret. Après quelques diapositives bien senties (650 Ko), il a partagé la tribune avec la responsable du site Web de la Commission de la capitale nationale du Québec qui nous a partagé son expérience de refonte du site de son organisme qui seravient d’être mis en ligne très bientôt… Son témoignage de «cliente» était beaucoup plus pertinent que n’importe laquelle de nos théories, finalement.
Je termine ce billet par un clin d’oeil à Éric Delcroix qui racontait comment «presque jour pour jour, à des milliers de kilomètres de distances, [nous avons] presque les mêmes thématiques et presque les mêmes constats»!
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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