Lu en fin de semaine, «Le bulletin chiffré pourrait s’arrêter à la porte des écoles alternatives».
Je sais que plusieurs directions d’écoles regardent très attentivement ce qui se passe du côté de vingt-cinq écoles alternatives membres du Réseau des écoles publiques alternatives du Québec (REPAQ) qui ont demandé des dérogations visant à s’affranchir de l’obligation d’utiliser les bulletins chiffrés (et uniformes). Selon l’article, «20 écoles alternatives les ont obtenues et cinq autres sont en attente d’une réponse de leur commission scolaire», car il faut le dire, ce sont les C.S. qui se trouvent peut-être ainsi à brader une directive de la ministre de l’Éducation qui affirmait «qu’il n’y aurait pas d’accrocs et que toutes les écoles devraient utiliser les libellés fournis par son ministère, en leur associant des notes en pourcentage et des moyennes de groupe».
L’année scolaire 2007-2008 aura été celle du retour du bulletin chiffré et des moyennes de groupe. Personnellement, je n’ai aucun problème avec ces dérogations que je trouve bien cohérentes avec les projets éducatifs de ces écoles. Je salue aussi les commissions scolaires qui ont écouté leurs écoles dans le respect du statut particulier qu’ils ont accordé.
En même temps, si j’étais encore en poste et que mon milieu voulait prendre ses distances de l’application obligatoire et unilatérale du «nouveau» bulletin scolaire, je garderais un oeil sur ce dossier des écoles alternatives!
Sur ce sujet de l’évaluation des apprentissages et de la manière de rendre compte de l’acquisition des connaissances dans le bulletin (ce qui diffère un peu de la simple question des chiffres et des moyennes sur le bulletin), je voudrais garder la trace de cette contribution du blogueur André Chartrand.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Billets de mon blogue les plus lus au fil du dernier mois
Rechercher
Commentaires récents
- ClementLaberge dans Les étudiants d’aujourd’hui ont des mimiques de poissons congelés
- Benoit therrien dans Projet Lab-école : il y a foule pour réinventer l’école
- Mario Asselin dans Magic Door suspend ses activités
- Marc dans Magic Door suspend ses activités
- Mario Asselin dans Une semaine après l’attentat de Québec
Bonjour Mario !
Les écoles alternatives ne sont pas montées au front en récitant des prières. Leur position au regard du bulletin aurait, selon leurs aviseurs légaux, une assise juridique. Je t’explique vite fait. Au Québec, c’est le ministre de l’Éducation seulement qui peut accorder un statut particulier à une école. Cette disposition est claire et prévue à la loi et aux règlements en vigueur. Or, tu vois, l’évaluation critériée, selon le point de vue de ces écoles alternatives, fait justement partie de ce que ces écoles ont de « particulier » et pour quoi elles ont justement obtenu un statut spécial du ministre, Donc, comme il s’agit d’un statut spécial et d’une exception prévue, les changements relatifs au bulletin qui s’adressent à tout le monde ne les touche pas forcément puisqu’ils ont un statut différent et reconnu comme tel par le ministre.
C’est-y plus clair ?
C’est plus clair…
Mais la question de savoir si d’autres écoles peuvent «construire» autour de cette exception pour légitimer d’autres pratiques que celles prévues par la ministre ne me paraît pas encore très limpide. De la façon dont tu expliques ça, il y aurait peu de chances que d’autres milieux puissent se prévaloir des mêmes prérogatives. Enfin…
Si je te suis bien, les C.S. qui ont accordé la dérogation n’avaient pas vraiment le choix…
En fait Mario, il me semble qu’elles avaient le choix. Ou au moins, elles voulaient savoir si elles l’avaient, d’où leur demande pour des avis juridiques. Mais cela reste des avis. Rien de cela n’a été testé devant un tribunal. Et je ne crois pas que ce le sera. Alors tu comprends, si ce « droit » au bulletin critérié a été consenti dans le cadre d’un régime d’exception, en vertu d’un pouvoir discrétionnaire du ministre comme le prétendent les écoles alternatives, il y a peu d’espoir qu’on puisse généraliser.
Maintenant, est-ce que la ministre peut « rappeler » les projets des écoles alternatives et reconduire conditionnellement leur statut d’écoles à vocation particulière ? Possiblement. Je ne crois pas que ces statuts particuliers soient accordés à vie. Mais je ne suis pas au fait de la mécanique plus pointue de tout ça. Je sais que le suivi de ces écoles et de leur statut ne fait pas l’objet du même suivi que ce qui existe pour les permis et les agréments des écoles privées. Si quelqu’un a une réponse….