Dîner avec Alexandre Forest

J’avais remarqué que le jeune homme à la base de l’écriture des propositions était très sollicité depuis le début de l’activité. Il a quand même accepté mon invitation à dîner ensemble. Il s’agit d’Alexandre Forest. On a jasé de ce qu’il faut faire pour que le travail d’adoption des propositions avance sans que personne ne se sente bousculé ou que les sujets de discussions deviennent trop diffus. Il semble satisfait du déroulement jusqu’à maintenant. Il a coordonné l’exercice d’écriture du contenu du cahier des participants; comme étudiant en droit, ses compétences ont bien servi.
Je lui ai fait valoir que je trouvais «sa» proposition sur l’éventuel retour d’un cours «à la F.P.S.» un peu «décroché» de la réalité du nouveau régime pédagogique. Est-ce qu’on souhaite vraiment le retour de la file d’attente de tous les lobbies qui croient que leur domaine mérite un cours inscrit à l’horaire? Mais le sujet des rapports égalitaires entre les hommes et les femmes est important, on en convient tous…
Parlant du régime pédagogique, j’ai entendu parlé un peu de réforme scolaire jusqu’à maintenant. On sent que certains participants en auraient long à dire sur le sujet, mais le contenu des propositions ne touche pas directement aux enjeux du renouveau. La proposition qui réaffirme le désir que «que l’État cesse d’imposer la manière d’enseigner» a été adoptée en pensant que le renouveau «imposait» des méthodes, dans la tête de certains. J’ai eu une petite discussion avec un participant sur ce sujet qui me disait réagir à partir de ce qu’il avait entendu et que si le renouveau ne prêchait pas de ligne directrice sur les méthodes «c’était tant mieux».
Évidemment, j’en profite pour donner mon opinion dans l’informel, quand la situation s’y prête, car je ne suis pas là pour intervenir, d’autant plus qu’à 46 ans, je n’ai pas l’âge pour avoir le droit de parole ici.
Ah oui, parlant de dîner, le chef a pris le repas du midi avec les participants, jasant avec un et avec l’autre.
Dans les quelques congrès politiques que j’ai fait, il ne m’a pas semblé voir le chef autrement que dans les moments où il était sur la tribune ou pour veiller à une proposition fragile. Je trouve qu’aujourd’hui, M. Dumont est très «cool»!

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