En repartant vers Québec

Les activités au congrès des jeunes adéquistes viennent de se terminer pour aujourd’hui. Les activités sérieuses, parce qu’il y a une suite, plus sociale, ce soir. Je n’ai pas beaucoup blogué «en live» cette après-midi, préférant écouter attentivement comment les jeunes procédaient pour délibérer. Sous le regard intéressé de Richard Merlini, chacune des propositions a fait l’objet d’une discussion et nous sommes passés par la mécanique des amendements à plusieurs reprises. À la fin de l’opération, une ovation méritée a été obtenue par la présidente de l’assemblée qui a dirigé la circulation très calmement, même au moment où il y a eu une demande de question préalable. C’était pour obliger un vote sur un amendement abondamment discuté (trop) et ainsi, accélérer un peu les débats. La proposition est finalement retournée au dépôt, ce qui signifie que les gens n’ont pas voté puisqu’elle est retournée à la commission politique. Ça concernait les limites de vitesse sur les autoroutes du Québec.
Un autre membre fondateur de l’ADQ était présent, à ma connaissance (Patrick Robitaille), et a suivi avec intérêt les activités du congrès. Sa fonction étant d’assurer la liaison entre le cabinet du chef de l’opposition officielle et le parti, il était normal qu’il soit présent.
J’aurai d’autres billets à produire en soirée, une fois revenu à la maison. Je sais que demain, ce sont les propositions régionales qui seront étudiées et j’ai des doutes sur la capacité de celle touchant la formule Rand de «passer» (proposition régionale #7, venant de la région de Lanaudière.
J’ai passé une très bonne journée à voir et entendre ces jeunes délibérer. Voilà pour moi une autre occasion de développer de la confiance en nos jeunes qui occuperont de plus en plus d’espace dans les activités démocratiques de la gestion publique! Ils étaient vraiment beaux à voir aller…
Ne manque que la conversation sur le Web qui finira bien par prendre, quand les natifs du numérique occuperont les fonctions actuellement prises par des immigrants (jeunes et plus à l’aise que la majorité des adultes de plus de vingt-cinq ans avec le Web 2.0, mais immigrants quand même). Je serais quand même surpris que les jeunes d’entre 20 et 25 ans que j’ai côtoyés aujourd’hui ne viennent pas faire leur petit tour ici dans les prochains jours, et qui sait, participer à cette conversation qui débute…

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