Je dois écrire cette semaine un petit texte que je soumettrai – sans rémunération en contre-partie – à la FQDE qui répondra à la question «Un plan numérique en éducation permettrait d’atteindre quels objectifs?»
Je m’inspirerai sans doute de la page wiki où se construit doucement la démarche visant à élaborer une stratégie numérique québécoise comprenant une section sur l’éducation, mais j’aurai sûrement besoin de référer à d’autres sources pour tenter de mieux répondre à la question. D’ailleurs, de façon plus large, on peut se demander ce que permettrait l’adoption d’un plan numérique au Québec?
D’abord, je me dis que nous devons augmenter le nombre de personnes contribuant à la démarche d’élaboration du plan. Une liste de diffusion permet d’ailleurs d’être mis «au courant de toutes les activités qu’entend tenir les différents partenaires» ce qui pourrait faciliter la coordination des gestes à poser. S’inscrire à cette liste si on ne se sent pas le goût de s’investir peut aussi être une alternative, qui encouragerait les gens à continuer de s’investir dans le processus.
Dans cette période d’intenses activités au niveau politique, paraissait cette semaine un article intéressant chez Direction Informatique, «Le silence numérique des partis dérange», où on pouvait lire la genèse de l’initiative et la prise de position du Regroupement des producteurs multimédia qui «clame haut et fort son désarroi face au mutisme des partis» sur le sujet. Dans la foulée des multiples tentatives pour rejoindre la classe politique et en complément du billet fleuve de Michaël Carpentier vient d’ailleurs de paraître sur son blogue, un podcast de Martin Comeau qui vise à mieux outiller ces messieurs/dames qui oeuvrent dans l’environnement politique partisan et militant. Peut-être qu’il y a dans cet exercice de donner beaucoup d’information aux politiciens sur le «vade mecum» du monde numérique, un début de réponse à la question de savoir ce que permettrait l’adoption d’un plan. S’ils voient davantage pour eux l’utilité d’apprendre «comment ça marche?», peut-être vont-ils enfin comprendre pourquoi plusieurs croient que le fait de se donner une vision dans ce domaine pourrait avoir de belles conséquences en économie, en santé, en éducation et en culture. Dans bien des domaines d’importance où travailler en mode collaboratif permet des avantages, l’adoption d’un plan pourrait faire une différence. Comme je le disais ici, il faut continuer de passer le message:
Tags: "Administration scolaire" "La vie la vie en société" "Plan Numérique" « Élections-Québec 2008 »«On ne travaille plus «en équipe» qu’au moment où on est en présence physique les uns des autres. Les nouvelles technologies nous permettent maintenant de travailler encore mieux, ensemble, entre les périodes où on se réunit; de fait, les réunions (synchrones) ne se terminent plus au moment de quitter la salle, car le travail (synchrone et asynchrone) collaboratif se poursuit… Les politiciens et leur entourage doivent comprendre l’importance qu’a ce nouveau mode opératoire dans notre quotidien autant que dans la construction d’un projet de société.»
Bonjour,
J’espère que tu trouveras une petite place pour les logiciels libres et les formats ouverts dans le plan numérique. 😉