Encore Sisyphe ! Sous la plume (ou le clavier) de Micheline Carrier, un texte qui me ramène à un certain 6 décembre 1989. Je venais d’avoir 18 ans. Une « journée noire » pour ceux qui ont un chromosome « y » dans leurs gènes. Encore sous l’émotion de cette réminiscence, l’auteure effleure le sujet d’une de mes catégories préférées de billets:
« Les filles réussissent mieux que les garçons à l’école. Pourquoi ? Je pense que les filles prennent leurs études plus au sérieux parce qu’elles savent que la société, plus particulièrement le marché du travail, exige davantage des femmes. Ces filles devront gagner leur place, elles en sont conscientes et s’y préparent. En outre, la majorité d’entre elles vivent peut-être mieux les perturbations de l’adolescence que la majorité des garçons. De leur côté, si les garçons ont tendance à prendre l’école à la légère, c’est peut-être par excès de confiance : ils savent que la société leur réserve, de toute façon, les meilleures places et les meilleurs traitements. Peu importe l’effort qu’ils fournissent, la société donne encore préséance aux hommes. Du seul fait d’être homme, on part avec une longueur d’avance. Alors, pourquoi s’en faire ? C’est d’abord à ce niveau qu’il faudrait aider les garçons. »
Confiance en soi et estime de soi vs culte du soi… Y-aurait-il une nuance à faire entre « élever nos jeunes hommes en les aidant à développer leur estime qu’ils ont d’eux-mêmes » et les élever (dans la sur-confiance, dans le sens de sur-protection) « en leur faisant croire qu’il n’ont pas à faire d’effort car tout leur profitera: ils seront des hommes » ? Hum… Mme Carrier en remet:
« On a dit aux femmes qu’elles devraient s’adapter aux « règles du jeu » masculines, elles l’ont fait, et si bien qu’on veut maintenant changer ces règles parce que les hommes n’y sont pas à tout coup gagnants. »
Il n’y a pas un « Marc Lépine » en chacun de nous, j’y crois fermement ! Par contre, faire l’économie d’élever nos garçons n’avantagera personne que cela mette en cause les papas ou les mamans…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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Commentaire effacé par le propriétaire du site, parce que formulé dans un français catastrophique et parce que les termes utilisés pour parler des gars sont vulgaires, inappropriés et dénués de sens. Je respecte l’opinion des autres, même quand elle est contraire à la mienne, mais je ne tolère pas les insultes; surtout quand elles sont mal formulées et mal écrites.