Via le site de Linuxédu-Québec, j’apprends la mise en ligne officielle du nouveau site du cyberfolio aménagé sous SPIP par une équipe de développeurs menée par Gilles G. Jobin, Pierre Lachance et Benoit St-André.
« Le Cyberfolio est un portfolio électronique. Il exige un serveur web appuyé de PHP et MySql. C’est un projet sous licence GPL. Il s’adresse aux niveaux préscolaire, primaire et secondaire. Il est accessible aux enseignants, aux élèves, aux parents des élèves et aux amis des élèves. Plus qu’un portfolio traditionnel dans lequel on conserve des documents et des photos, il contient aussi un système de courriel intégré, un forum, un journal de bord, le Jobinote et plus encore. L’enseignant peut y construire des situations d’apprentissage, des grilles d’évaluation, de coévaluations, des questionnaires, etc. L’élève peut y préparer des présentations pour, par exemple, illustrer le développement de ses compétences. »
Longue vie à cette initiative qui m’avait beaucoup inspiré à l’origine de notre projet et qui a continué d’évoluer positivement !
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Je vais enfin avoir une « vraie » occasion d’utiliser ce portfolio; j’entends le faire explorer à des étudiants en enseignement préscolaire et primaire.
Du côté de l’Institut, qu’est-ce qui a fait en sorte que vous vous êtes tournés vers les cybercarnets comme outil portfolio plutôt qu’un outil dédié à la chose?
Ah ce Stéphane… la question est venue rapidement ! La première réponse qui me vient va dans le sens des besoins que nous pressentions lors de l’aménagement du programme CARRIERE. Je me devais de choisir un outil que je connaissais bien pour être en mesure de supporter adéquatement les enseignants et les élèves au quotidien. Aussi, je devais percevoir les possibilités de développement à l’intérieur de la structure du logiciel. Je ne connaissais pas bien l’outil de M. Jobin. Je connaissais très bien Movable Type. Au moment où nous avons débuté nos expérimentations, je ne suis pas sûr que les gens du cyberfolio aurait été prêts « à livrer » un produit. Ensuite, je me voyais un peu « dépendant » des directions prises par cette équipe de développeurs alors que je ressentais un grand besoin d’autonomie pour assurer à notre outil une parfaite synergie avec nos besoins de départ et ceux qui seraient exprimés dans le futur par l’équipe des enseignants. Je me sentais « en sécurité » avec mes connaissances et celles de l’équipe d’iXmédia.
Je connaissais bien les possibilités de Movable Type au niveau de la syndication de contenu. Ceux du cyberfolio m’étaient inconnu (je ne les connais pas bien actuellement non-plus). C’est un volet très important qui me faisait « croire » dans la direction que nous prenions. Au niveau « conversation », facilité à publier des commentaires et à les suivre, même chose; je savais ce que pouvait faire MT et cela me semblait plus complexe avec cyberfolio. Côté analyse réflexive tel que nous l’entendions, on était « sécure » avec notre solution; même chose avec la possibilité d’intégrer des formulaires venant des enseignants et d’intéroger la base de données. Je crois que ce volet peut se faire assez aisément sous le cyberfolio, mais à l’époque, je n’en étais pas sûr. Enfin, je ne pouvais percevoir un développement parfaitement adéquat avec un outil d’abord de publication web, alors qu’avec une solution de type carnet, je voyais clairement « la forme » que prendrait notre outil !
Si j’avais eu plus de temps, je crois que l’investigation avec l’équipe des cyberfolios aurait pu me faire hésiter à foncer « tête baissée » comme nous l’avons fait. J’aurais sûrement apprécier le travail en équipe avec un groupe comme celui de M. Jobin qui me semble très dynamique et très près de nos valeurs. Avec le peu de recul que je possède actuellement, je peux dire que je ne regrette rien car nos outils répondent parfaitement à nos besoins. Et il est encore temps de partager notre vécu avec d’autres groupes et de s’enrichir des travaux de gens qui développent des solutions à des besoins proches des nôtres.
Je suis parti d’un paradigme de cybercarnet. Ils sont partis d’un autre paradigme (proche parent peut-être, je ne sais pas). J’ai bien hâte d’apprécier nos résultats communs, car cela nous permettra de cheminer encore mieux pour la suite. Une chose est sûre, je discerne facilement que nos deux expériences seront des réponses extraordinaires à de nouveaux besoins et à une nouvelle vision en éducation…
J’aimerais bien savoir ce qu’en pense Clément ?
J’espère que ma question n’a pas été perçue comme étant une remise en question du choix des cybercarnets. J’étais simplement curieux; comme je le suis souvent d’ailleurs. Même si je suis parfois un peu puriste dans ma conception de ce que les outils technologiques peuvent accomplir, ça ne m’empêche pas de m’intéresser aux motivations des gens quant aux choix technologiques qu’ils font.
Aucune chance qu’elle n’ait été perçue en ce sens, rassure-toi. Dis-toi par contre que bien des gens se poseront cette question, des différences entre cyberfolio et cyberportfolio, c’est inévitable ! C’est en ce sens là que je trouvais que ta question arrivait rapidement… C’est bien que tu ais été le premier curieux et tu ne seras pas le dernier…
Aussi, je crois que nous aurions avantage à prendre le temps d’apprécier ces différences. Comparer les deux « outils » pourrait devenir préjudiciable à l’une ou l’autre des solutions d’un point de vue objectif, alors que plusieurs milieux auraient peut-être avantage à s’orienter d’un côté et d’autres milieux, de l’autre côté. Et bientôt, d’autres solutions à base de logiciels libres verront le jour elles aussi. Influencées ou non par les pas que nous faisons. Peut-être y en a-t-il déjà et on ne le sait pas… C’est la beauté du travail collaboratif, bien qu’il y en ait eu peu entre nos deux groupes jusqu’à maintenant. Nous ne sommes pas en compétition. Il faut éviter les pièges autour de ces questions, car il y en a. C’est bien que plusieurs solutions à des mêmes besoins existent et qu’on échange des points de vue, divergents même; ce sera encore plus enrichissant pour tous !
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