Je me suis imposé une pause carnetière de quelques jours. Je voulais en revenir pour y revenir. Laisser les émotions passer un peu; histoire de pouvoir écrire et réfléchir la tête un peu plus froide… Peine perdue. Chaque jour qui passe en rajoute. Les élèves ne m’aident pas beaucoup ! Plusieurs de mes conversations avec eux me révèlent une intensité qui maintient mon état. Quelle état ? Accueillir la reconnaissance… Une autre habileté à développer. À moins que ce ne soit que passager ?
De fait, je me sens dans un drôle d’état. Gêne, fierté, enfin arrivé et si loin du but ! Tout cela mériterait explications, certes… J’aimerais mieux décider de m’expliquer une autre fois. Place aux jeunes et puis après, je reprendrais le fil des dix billets que je garde en signet. Pourquoi y-a-t-il autant d’action quand on décide de prendre une pause ? Soit parce qu’on se sent touché pour des riens ou parce qu’on ressent mieux les choses; j’aime à penser que je suis plus réceptif en ce moment et en mesure de bien percevoir ce qui a de l’importance.
Des gens qui comptent pour moi ont reconnu ma contribution (voilà, c’est dit !) et ce fut bien fait. Maintenant, ce n’est pas tout; revenons-en ! Des gens ont été oubliés dans ce flot d’éloges. Des gens qui travaillent forts et qui besognent dans l’ombre. Les projecteurs ayant été braqués sur moi, ils peuvent se sentir amoindris et ce n’est pas juste. À toutes ces personnes, je dis bravo et je souhaite qu’ils sachent combien je suis conscient de leur contribution dans ce qui m’arrive et surtout, dans tout ce qui nous arrive. Un bon copain à moi avait l’habitude de dire «quand ça va mal, c’est de la faute du chef et quand ça va bien, c’est le groupe qui est bon !» Je comprends maintenant pourquoi la gêne m’assaille. Michel (hyperlien vers l’intégrale de notre conversation avant ceci à venir…) et La Grande Rousse ont trop mis d’accents sur celui qui est au front; je le pense vraiment. Si ça marche notre affaire, c’est véritablement parce qu’il y a une équipe forte et résolument dédiée à la cause des jeunes en formation !
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Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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