Quand sport olympique rime avec politique

C’est une histoire de drapeaux. Celui du Québec qui ne devait pas être brandi et celui du Canada absent au mauvais moment. C’est aussi l’histoire d’une athlète en natation, Jennifer Carroll et d’un entraîneur, Dave Jonhson qui semble avoir le don de se mettre les pieds dans les plats. Tout cela sur fond de nationalismes sous lesquels les politiciens de tout acabit se livrent aux élans les plus « généreux » pour jouer « la game » médiatique. Un beau duel de capital politique. Les perdants: les athlètes, les entraîneurs et le sport lui-même. Les gagnants: les médias qui vendent de la copie…
Pendant ce temps, des milliers de nageurs se sont levés tôt ce matin dans le but de se recréer ou de se dépasser. Les drapeaux sont des symboles importants et puissants; nous avons la responsabilité comme citoyens de garder la tête froide autour des débats que les médias fabriquent parce qu’ils stimulent notre intérêt pour la controverse. D’autant plus, quand ces débats affectent la qualité de l’encadrement des jeunes et des athlètes qui pratiquent une activité sportive pour se réaliser, simplement. Chapeau aux éducateurs qui garderont la tête hors de l’eau ! Déjà que le hockey et les sports professionnels nagent en eaux troubles, il ne faudrait pas que les disciplines olympiques plongent dans la même piscine…