Cette affirmation vient de Henry Mintzberg, professeur à l’Université McGill, « le Mick Jagger » du management, selon le magazine « Fast Company« . Le journal « Les Affaires » du 25 janvier lui consacre un article étonnant dans lequel il laisse entendre que les programmes de MBA font fausse route (son prochain livre portera là-dessus) !
Son opinion: «L’idée selon laquelle on va à l’école pour devenir un leader est complètement risible, dit-il lors de notre lunch. Les États-Unis forment 100 000 détenteurs de MBA par année, et ces gens là qui souvent n’ont pas de base, pas d’habiletés intrinsèques ni aucune expérience en gestion se prennent pour des gestionnaires simplement parce qu’ils ont fait leur MBA », lance-t-il. « L’étoffe d’un leader se manifeste avant l’âge de 10 ans, poursuit-il. Après, tout ce qu’on peut faire, c’est créer des conditions qui favorisent le leadership, comme placer des gestionnaires dans des situations difficiles et changer ces situations pour leur permettre d’apprendre, les amener à réfléchir sur leur expérience… Mais tout ça, il faut le faire avec des gens qui sont déjà dans des positions de management et bâtir notre enseignement à partir de leur expérience à eux, pas sur des cas cités dans des livres. » Autrement dit : il ne sert à rien de faire un MBA pour devenir gestionnaire. Il faut d’abord être un gestionnaire et ensuite faire un MBA, axé sur la pratique.»
Voilà une autre « preuve » qui nous confirme la pertinence de développer l’intelligence interpersonnelle chez nos élèves par les programmes DÉFI et CARRIÈRE…
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Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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