Résultats scolaires

Robert me devance en parlant d’une étude où il est question des résultats liés au Programme d’indicateurs de rendement scolaire (PIRS) du Conseil des ministres de l’éducation du Canada. Il en profite pour citer un plan proposé par Bernard Lord (il est en élection…) !
Pour ce qui est des résultats du PIRS, le communiqué de presse laisse entendre « que la plupart des élèves canadiens sont à la hauteur des attentes ». Les fameuses « attentes » (nouveau mot abondamment utilisé par ceux qui veulent être tendance, mais dont les parents semblent déjà être devenus méfiants) sont en lien avec cinq niveaux conçus par une équipe de développement qui a formulé des critères servant à mesurer le rendement des élèves à qui on a administré les tests (libellé des niveaux, à la page 13 de ce document .pdf). Parmi les conclusions majeures de l’évaluation, notons :
« 1- Plus de 80 p.100 des élèves de 13 ans ont fait preuve d’un rendement égal ou supérieur au niveau 2. Selon les personnes chargées de la conception de l’examen, la plupart des élèves de 13 ans devraient être en mesure d’atteindre le niveau 2. Plus de 40 p. 100 ont fait preuve d’un rendement égal ou supérieur au niveau 3.
2- Plus de 60 p. 100 des élèves de 16 ans ont fait preuve d’un rendement égal ou supérieur au niveau 3. Selon les personnes chargées de la conception de l’examen, la plupart des élèves de 16 ans devraient être en mesure d’atteindre le niveau 3.
3- Dans les deux groupes d’âge, les filles sont beaucoup plus nombreuses que les garçons à avoir fait preuve d’un rendement supérieur. Cet écart entre les sexes correspond aux tendances actuelles des évaluations du rendement en langue, telles que confirmées par l’évaluation en lecture du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) 2000.
4- Chez les francophones, les élèves du Québec ont fait preuve d’un rendement supérieur à celui des élèves francophones en situation minoritaire, et ce, pour les deux groupes d’âge. »(Voir points saillants ici).
Au même moment, le MEQ publie les résultats aux épreuves uniques de juin 2002 au secondaire. J’ai souvenance du stress occasionné par la parution de ces résultats. Repris abondamment par les médias (ex.: ici, et là), ils sont sources de comparaisons injustes et stériles. En même temps, force est d’admettre que les parents (et la société civile) sont en droit de savoir jusqu’à quel point les élèves font des apprentissages de qualité… Est-ce que les bulletins des écoles de M. Reid seront plus originaux et pertinents que ceux de l’IEM ? (Je me souviens d’en avoir déjà parlé.) Faudra voir…