Cela m’avait échappé…

Un dossier complet chez Vie Pédagogique (avril-mai 2003) titré : Le désengagement et l’échec scolaires d’un trop grand nombre de garçons. Un carnetier bien connu m’a acheminé le lien, pour mon plus grand bien…
Beaucoup de lecture… Ma première « attirance » est allé du côté de deux collègues reliés à une école primaire de la CSDM qui était, tout comme l’Institut, ciblée, pour devancer l’appropriation de la récente réforme du MEQ. Leur texte, « Les difficultés des garçons : un autre symptôme des difficultés de l’école » (.pdf) est d’une éloquence certaine. Un extrait significatif :
« Voilà pourquoi, lorsqu’on parle de l’écart de réussite scolaire entre les garçons et les filles, la question de l’origine du problème et des solutions à y apporter se pose : le problème des garçons à l’école est-il un problème de garçon ou un problème d’école? Selon que l’on adopte l’un ou l’autre point de vue, on interviendra différemment. Dans le premier cas, on construira des écoles de garçons et des écoles de filles; dans le second, on changera la culture de l’école pour qu’elle tienne vraiment compte des différences de tous les élèves, garçons ou filles. »
Voilà ici un extrait d’un autre texte(.pdf) moins « évident » (c’est le moins que je puis dire…) :
« Certaines études pilotes ont même montré que les TIC utilisées dans un contexte scolaire à des fins pédagogiques semblaient avoir un effet beaucoup plus significatif et positif chez les filles que chez les garçons. Chez ces derniers, les TIC utilisées dans un contexte ludique semblent toujours susciter un engouement sans égal, mais dès que des objectifs scolaires sont inhérents aux activités qui leur sont proposées, leur enthousiasme, quoiqu’il soit dans certaines conditions d’utilisation encore très présent, perd de plus en plus de sa vigueur. Chez les filles, au contraire, l’intérêt se maintiendrait. En fait, ces résultats de recherches exploratoires s’apparentent à ceux de plusieurs études effectuées vers la fin des années 90, qui montrent que les garçons ont une conception différente de l’utilisation des TIC. Ils ont plus tendance à jouer à des jeux et à percevoir l’ordinateur comme un objet de loisir, de divertissement. Les filles, pour leur part, semblent surtout, quoique non exclusivement, considérer l’ordinateur comme un outil de travail ou d’apprentissage. Les TIC seraient-elles une panacée au manque de motivation et pourraient-elles favoriser la réussite scolaire? Cela est possible, mais le lien entre les TIC et la motivation à l’apprentissage est complexe, tout comme les résultats des recherches effectuées jusqu’à présent dans ce domaine. »
Bref plusieurs pages pavées de bonnes… idées !