Je suis repu ! Gavé de belles lectures, nourri à satiété d’un labeur incessant, je « cuve » depuis quelques petites heures. Et revoilà l’envie de rapporter tout cela… Je suis indomptable; je devrais aller dormir là-dessus, mais c’est plus fort que moi ! Et puis je dormirai mieux, d’un sommeil « du juste » que je me dis…
Au point de départ, ce texte, que je me suis offert voilà à peine quelques minutes. Il a déclenché le besoin d’écrire. Un extrait (les hyperliens sont de mon cru !) :
« En effet comment comprendre les articles divers qui sont publiés ces temps-ci et qui font de l’école le lieu central de la question du voile, du string, du travail… pour ne lister que les derniers parus ? (…) Le port de signes ostentatoires d’une conviction religieuse n’est pas un problème nouveau dans notre société et il fut certaines époques où il a été traité avec une rare violence. Or aujourd’hui on tente de demander à l’école de traiter et de résoudre le problème pour toute la société. Cela signifierait donc qu’il n’y a pas d’autre lieu pour aborder la question. La question du foulard est une question générale de vie en société et de gestion des différences et non pas une question d’école. Le port du string concernerait l’école aussi. Alors qu’il suffit de traverser n’importe quelle ville pour se rendre compte que les publicités se sont multipliées. Mais, encore une fois, on demande à l’école de discipliner la population. »
Déjà, ce texte m’avait mis la puce à l’oreille en ce qui concerne « les rôles un peu tordus » que doivent envisager les intervenants scolaires d’aujourd’hui… (en passant, merci à ytsejamer pour cette référence à un carnet SPIP bien prometteur).
L’école fait de plus en plus la manchette ! C’est bien… Mais ce n’est pas le seul sujet qui ait retenu mon attention (parlant de Radio-Canada ce billet explique pourquoi je suis obligé de rétropublier; l’histoire ne dit pas ce qui a motivé M. Hall à demander le retrait, mais bon…*) en ce début de nuit. La prose anglophone m’a également beaucoup ému… D’où l’idée d’un p’tit coup de cybercarnet au sortir d’une semaine des plus palpitantes (encore quelques hyperliens de mon initiative…):
« It’s pretty easy to see ways in which blogging affects our society at large. The furor over Trent Lott, the success of Howard Dean’s presidential campaign to date are just a couple examples of blogging in action.
Je me dis à demain; la carnetosphère me réserve encore bien des surprises… Et puis j’ai des rêves à faire !
* Je ne sais pas comment je pourrais nommer le concept de retropublier la rétropublication, mais je dois de nouveau hyperlier le billet de M. Hall de chez Radio-Can. Il explique pourquoi ici. (Mise à jour du 12 novembre)
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Billets de mon blogue les plus lus au fil du dernier mois
Rechercher
Commentaires récents
- ClementLaberge dans Les étudiants d’aujourd’hui ont des mimiques de poissons congelés
- Benoit therrien dans Projet Lab-école : il y a foule pour réinventer l’école
- Mario Asselin dans Magic Door suspend ses activités
- Marc dans Magic Door suspend ses activités
- Mario Asselin dans Une semaine après l’attentat de Québec
Que de belles lectures en effet…
N’est-on pas en droit d’attendre plus de l’école, lieu d’apprentissage de la vie par excellence?
Ou alors l’école ne serait que le lieu d’apprentissage d’un métier, tout simplement?
Si tel est le cas qui pourra apprendre la vie, la relation sociale, la philosophie, le partage, l’humanisme aux enfants (et aux parents)?
L’école est le dernier rempart avant le saut vers l’autonomie. Elle se doit d’être plus qu’un simple centre de formation à des aptitudes professionnelles. En tout cas c’est mon avis, il n’engage que moi.
Quand je penses qu’il y a deux mille ans de cela un St-Augustin, un Apulée et nombre de penseurs Grecs maîtrisaient plusieurs langues, plusieurs disciplines, furent et sont encore des lumières pour la civilisation.
Aujourd’hui on se contente d’inculquer un métier aux enfants dans l’optique évidente qu’ils puissent servir à la société.
C’est trop banal, trop simple pour être vrai…
Vous m’encouragez à rêver à une école de type « oïkos » où l’asservissement aux fonctions d’emplois n’est pas un absolu, où la culture et la connaissance a encore sa place aux côtés d’une construction de sens véritable ! Nos maisons d’éducation ne doivent pas remplacer les parents, mais elles doivent poursuivre leur mission comportant un caractère unique et essentiel au sein d’une société qui se dit avancée…