Au lendemain…

Le retour au quotidien est toujours particulier après une journée d’effervescence comme celle d’hier. J’avais un beau programme qui m’attendait ce matin : une avant-midi avec les élèves… En après-midi, beaucoup de rencontres productives avec des gens de différents horizons. Certaines de ces rencontres risquent donner des suites bien surprenantes…
Normalement, il y a un effet négatif qui suit un moment fort comme celui d’hier. Après avoir « volé haut », on redescent et on a l’impression qu’un tas de choses se sont passées pendant notre absence et qu’on doit les ramasser; c’est lourd à porter ! Heureusement, ça ne s’est pas passé comme cela aujourd’hui… Mon adjointe, les secrétaires, les gens du service de garde, les enseignants et les autres veillaient au grain et la vie a continué sans coup férir…
J’ai quand même eu droit à quelques « alarmes » qui sont des signes de fatigue que je me dois d’écouter, dont celui-ci qui me vient d’une des personnes de l’école si précieuse pour moi et qui me prévient gentiment:
« Je lis ton carnet depuis quelques temps déjà tu sais, et j’ai reçu ton message concernant les couronnes. Je dois te dire que ces derniers temps, la qualité de ton français, qui s’était grandement améliorée dans les mois précédents, s’est quelque peu, disons le, détériorée. Je sais que c’est probablement par manque de temps mais peux tu y voir ? »
Bon, oublions l’histoire des couronnes (malgré que cela fait partie du signal; j’ai fait deux fautes dans le message envoyé aux parents concernant l’arrivée de nos couronnes de Noël, campagne de financement de la Fondation oblige…). Centrons-nous sur l’essentiel : ça ne sert à rien de courir pour changer le monde si je néglige mon travail…
Et ce travail, c’est fait de grandes et de petites choses toutes aussi importantes les unes et les autres. Je me concentre là-dessus un peu plus dans les prochains jours…