Via l’Infobourg, une lecture instructive : « La technologie dans la classe » (communiqué de presse). Ce sondage national de la Fédération Canadienne des Enseignantes et des Enseignants (FCE) tape de nouveau sur les mêmes clous:
-« Le corps enseignant aimerait élaborer une vision cohérente et stratégique, une vision qui n’existe pas encore. »
– « En outre, même si les enseignants et enseignantes tirent profit de la formation en informatique offerte en poste, ces cours ne permettent souvent pas de réduire le fossé qui existe entre leurs attentes et leurs capacités. En fait, la plupart d’entre eux ne considèrent pas posséder la formation appropriée pour utiliser la technologie informatique dans leurs classes et l’intégrer à leurs plans de cours. »
– « En tant qu’intervenants et intervenantes clés du milieu de l’apprentissage, les enseignants et les enseignantes souhaiteraient avoir leur mot à dire dans le processus de prise de décision concernant l’utilisation future de la technologie dans leurs conseils ou commissions scolaires et dans leurs écoles. »
– « Le sondage montre aussi que même s’ils acceptent et utilisent la technologie en classe, 55 p. 100 des enseignants et enseignantes considèrent que l’on met trop l’accent sur les ordinateurs au détriment d’autres facteurs importants qui permettraient d’améliorer l’apprentissage. »
Et aussi, on y trouve aussi ce petit clin d’oeil :
– « Une majorité d’enseignantes et d’enseignants (63 p. 100 contre 34 p. 100) ne sont pas d’accord avec l’énoncé que les TIC représentent l’avenir de l’éducation et qu’éventuellement les élèves recevront la grande partie de leur instruction par le biais des ordinateurs et d’Internet. »
J’en connais qui seront heureux de lire ces quelques lignes !
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Billets de mon blogue les plus lus au fil du dernier mois
Rechercher
Commentaires récents
- ClementLaberge dans Les étudiants d’aujourd’hui ont des mimiques de poissons congelés
- Benoit therrien dans Projet Lab-école : il y a foule pour réinventer l’école
- Mario Asselin dans Magic Door suspend ses activités
- Marc dans Magic Door suspend ses activités
- Mario Asselin dans Une semaine après l’attentat de Québec
Toujours le même discours.
On a pas la formation appropriée…on sait pas utiliser…on sait pas intégrer…
Mais les élèves, eux, savent, et sont pris à attendre que les enseignants l’apprennent, car il ne serait pas question que les enseignants deviennent les élèves des élèves.
Je ne sait pas qui leur a fait l’énoncé qu’éventuellement les élèves recevront la grande partie de leur instruction par le biais des ordinateurs et Internet, mais ils ont raison d’en douter.
C’est toujours le même discours. On présente cette technologie aux enseignants comme un outil d’enseignement, pour le rendre attrayant.
Ce n’est pas un outil pour enseigner, mais pour apprendre.
La place de l’enseignant n’est que comme guide. C’est moins attrayant, mais c’est comme ça.
À ce sujet, pour fin de réseautage des idées… un texte que j’avais écris il y a quelques années en amorce d’un colloque en ligne:
http://www.fse.ulaval.ca/ext/cipte/minicolloque/chronique/Laberge_c.html
Au coeur du court texte: des outils pour enseigner ou des outils pour apprendre.
Ça avait soulevé bien des discussions… que je pense encore tout à fait pertinentes de soulever.
Clément
Skinner a été le premier à inventer une machine à enseigner et à prétendre pouvoir se passer d’enseignants. C’était il y a 80 ans. Visiblement, l’idée n’a pas fait son bout de chemin…
Bein ça alors, Clément,…
Ce ne peut pas être le fruit du hasard que tant de gens arrivent aux mêmes conclusions.
As-tu un lien vers ce colloque ou vers les réponses des participants aux 5 questions que tu y propose?
Je brûle d’envie!
Je suis toujours fasciné de voir à quel point nous pouvons nous faire une idée très précise sur un sujet lorsque celui-ci nous mène dans une zone d¹inconfort. En effet, il est facile de dire que les TIC ne sont pas utiles comme outil d¹apprentissage dans nos classes, surtout si nous n¹avons jamais pris la peine d¹étudier un minimum le sujet (formation, lecture, recherche de logiciels, etc.). Cela pourrait ébranler nos convictions et nous déstabiliser! Alors, on dit non! On continue à faire ce qu¹on a toujours fait et on reste dans notre zone confortable et on ne regarde pas vers l¹avant. C¹est beaucoup plus facile ainsi. Malheureusement, le système de l¹éducation passe peut-être ici à côté de certaines trouvailles intéressantes à cause de ce manque d¹ouverture.
Pour plusieurs enseignants, TIC rime avec Word (traitement de texte). C¹est triste, parce qu¹il y a beaucoup plusŠ Plusieurs outils nous aident en mathématiques à concentrer les efforts des élèves sur la compréhension des concepts plutôt que sur les dessins ou sur les techniques. D¹autres outils nous aident à construire les connaissances en groupe et à développer le sentiment de communauté. Les TIC aident aussi à motiver les élèves. Bref, les opportunités d¹améliorer les apprentissages sont énormes. À nous de prendre le temps de les voir afin de se faire une idée juste fondée sur une expérience riche et non sur l¹instinct.