Roses, Bunker et absolution au programme

Les carnets du Devoir ont véritablement pris leur envol, pour mon plus grand plaisir. Trois courts billets de trois auteurs différents m’ont conduit vers autant de belles lectures ce soir. Sans le passage par les carnets du Devoir, j’aurais passé à côté de belles trouvailles…
Les roses
Alec Castonguay nous raconte comment les autobus des médias seront décorés dans les prochains jours suite à une visite chez Roses Drummond. Et pour moi Roses Drummond, ça rime avec les Lamprons que j’ai connus au Collège Rivier quand j’étais en Estrie. Ce texte, « ET DIEU CRÉA LA MAMAN » trouvé sur leur site Web, résume bien l’esprit de cette famille de huit filles et trois garçons…
Le bunker
Kathleen Lévesque quant à elle, signe un texte à propos d’un politicien qui manie le slogan aussi bien que les comédiens de la série « Bunker » : «Paul Martin représente la continuité, mais la continuité dans le changement». La personne à l’origine de ce commentaire sur le billet sur M. Coderre ne pensait jamais si bien dire… À preuve que la réalité dépasse la fiction, je vois ce document écrit en 2002, au 5e paragraphe :«Les formules vides des politiciens de Bunker – «le changement dans la continuité», «l’État doit repenser sa façon de faire à l’aube des années 2000» – sont horriblement proches de celles dont nous sommes abreuvés depuis des années. «Il faut qu’on comprenne, mais pas tout à fait», lance l’organisateur Jacques Vinel (Rémy Girard). Un principe qui résume bien la stratégie des (trop) nombreux spécialistes en communication qui aseptisent le discours politique.»
L’absolution
Enfin, Michel Dumais attire notre attention sur un merveilleux texte de Laurent Laplante qu’il faut absolument lire concernant « le repenti » du NY Times qui regrette ses erreurs dans des articles publiés avant le conflit en Irak. Cette phrase retentit encore dans mes oreilles :«il (le NY Times) n’a encore rien écrit qui lui vaille l’absolution.» Poussant plus loin mon intérêt pour ce sujet, je tombe sur ceci et constate que la grogne d’une couverture douteuse date d’un certain temps, même de plus longtemps qu’on pense !
Tout cela pour dire que l’actualité par les carnets, ça peut mener loin… Juste à regarder le commentaire sur ce billet; n’est-ce pas extraordinaire !