Mon carnet me manque… Pour être plus juste, l’écriture me manque. J’ai besoin de l’effet que me procure ces séances de réflexion où « je couche » dans cet espace ce qui monte en moi. Je constate que la non-expulsion de ces idées m’engorge !
Il n’y a pas que mon cerveau qui s’engorge; mon agrégateur et mes signets sont pleins de belles trouvailles qui ont fait jaïllir (à la lecture) ce flot de matières premières. Le problème, il est peut-être là. C’est que je continue à lire pendant cette période où je ne prends pas (où je n’ai pas) le temps d’écrire. Il m’est arrivé récemment d’hyperlier sans faire de lien avec ma pensée, juste pour rapporter, pour garder la trace de, pour me rappeler ! Ce n’est pas libérateur… Du moins, pas au même degré que quand je nomme les liens que je construis par ces idées qui entrent et qui « se classent » au bon endroit.
Quel bonheur… je reconnais l’effet !
La fatigue me commanderait d’arrêter ici et d’hyperlier, simplement, ou encore de garder la trace dans mes signets. Le problème est que ce réflexe ne conduit pas au repos nécessairement puisque je n’aurai pas la satisfaction d’avoir écrit dans mon carnet. Alors, allons-y; je verrai bien après…
Allons surtout au plus urgent !
J’ai rédigé le dernier info-parents aujourd’hui. Je me suis permis « une envolée » particulièrement sentie, qui normalement, aurait paru sur mon cybercarnet en premier :
« Chronique de la carnetosphère (c’est le nom d’une petite rubrique sur la « feuille de chou » qu’est l’Info-parents) :
Je voudrais vous parler de l’importance de la rétroaction. Vous savez jusqu’à quel point il est important de recevoir « un écho », une réponse lorsqu’on communique. Ce geste que nous posons lorsque nous donnons suite à un message émis n’est pas banal. Il nomme ce que nous avons compris d’un message. Il relance parfois la discussion. Au minimum, il indique qu’on a bien pris soin de lire ce que nous avons reçu. Au niveau de notre expérience des cyberportfolios, c’est ce qui a fait LA DIFFÉRENCE dans la motivation des élèves à écrire. La prise de conscience réelle que des personnes de partout pouvaient lire ce que les élèves écrivaient a porté les jeunes à écrire, puis à mieux écrire. Voyez ce billet qui contient plus de 100 commentaires… Même l’auteur du roman « Amos Daragon » s’en est mêlé…
Je vous invite donc à continuer de donner un « écho » à ce que nos jeunes écrivent sur le Web aujourd’hui, cet été peut-être et l’an prochain surtout. Dans les prochaine mois, encore plus d’élèves publieront sur Internet et nous avons besoin de « répartir sur plusieurs doigts », « la charge » de donner des rétroactions. Les textes de nos petits carnetiers qui paraissent sur le site du Journal Le Devoir ne demandent que votre commentaire; l’occasion de la parution des récits d’aventures des élèves de CARRIERE peut aussi être un bon moment pour se joindre à notre communauté d’apprentissage. MERCI BEAUCOUP de ce que vous avez déjà fait et bravo pour ce qui est à venir ! Vos commentaires constructifs sur les espaces de travail des élèves sont tellement important… »
Je suis heureux d’avoir écrit cela, car nous avons vraiment besoin que les gens ne nous lâchent pas, en terme d’audience… Les progrès que les enfants ont fait sont en partie liés aux commentaires reçus… Je lisais cela par exemple, et je me disais jusqu’à quel point dans ces mots IL Y AVAIT DE LA PROFONDEUR : « Voilà l’importance de toujours écrire un texte de qualité avant de le publier sur le web. »
Voilà, c’est un début… Allons-y doucement ! Un peu d’écriture… quelques respirations !
À tout à l’heure peut-être ?
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Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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