Bonnes chances à l’équipe de « SCOOP »

Ma rentrée scolaire est caractérisée par de nombreux contacts avec des membres du groupe De Marque. Ils ont joint le « club des partenaires de l’Institut » en nous facilitant l’accès au logiciel « Inspiration ». Je suis donc « moins objectif* » quand vient le temps de parler des initiatives comme celle de « SCOOP » qui est en ligne depuis vendredi dernier. Néanmoins, je sens le besoin d’en dire du bien.
Avant cette année, il m’est arrivé souvent (1, 2 et 3) de vanter les mérites des « Scénarios pédagogiques de l’Infobourg » qui sont à l’origine de SCOOP. Je suis d’accord avec le P.D.G. de l’entreprise quand il dit : « La force de ces fiches pédagogiques, c’est de se coller sur l’actualité de près. Il est plus facile d’aller chercher l’intérêt des jeunes lorsqu’ils entendent parler du sujet à la télé ou dans les journaux. » Un exemple concret se trouve dans cette dernière mouture avant la migration de ce service sur le nouveau site; cette dernière fiche traite d’un sujet d’actualité fort préoccupant, soit la prise d’otages d’enfants dans une école en Ossétie du Nord par des rebelles Tchétchènes. Le point de départ est une magnifique caricature d’André-Philippe Côté, du quotidien Le Soleil de Québec. (Il semble que la fiche sera temporairement sur le site de l’infobourg)
 
Le service de SCOOP auquel on peut s’abonner nous promet quatre fiches par semaine, en français et en anglais. Si je me fie à la qualité du matériel déjà produit, je n’ai pas de crainte qu’elles seront utiles et pratiques. Par contre, force est d’admettre que que le « plan d’affaires » est audacieux; faire payer « par enseignant » est un choix sans précédent…
Je souhaite longue vie à SCOOP parce qu’il y a une place pour un service de ce genre qui peut contribuer à faciliter la tâche des enseignants qui est lourde et complexe en particulier dans cette période de nouvelles appropriations !


* « Moins objectif » ne veut pas dire « béatement dédié » pour autant… J’aime mieux préciser que je ne possède plus la neutralité d’avant. Cela ne m’empêchera pas de critiquer ce qui viendra de ce partenaire (ou de tout autre dans la liste des entreprises qui ont fait beaucoup pour nous jusqu’à maintenant et dont on pourrait dire qu’ils y ont peut-être gagné beaucoup aussi; je ne sais pas…), mais j’ai conscience de me trouver dans un espèce de conflit d’intérêts en vantant les mérites d’un produit d’un partenaire d’affaires. Comprenons-nous bien, je « gagne personnellement » et à titre de directeur de l’Institut, à ce que mes partenaires d’affaires fassent de bonnes affaires et jusqu’à un certain point, ça ne me donne pas grand chose de plus… Il n’était pas prévu dans notre entente que que je doive vanter les mérites des produits de De Marque, comme il n’est aucunement question que je m’attache à ceux des autres partenaires. Chaque fois que je le fais, j’ai vraiment l’impression de rendre service à d’autres qui ont les mêmes besoins que moi. Par contre, je me dis que qu’il est possible que l’aventure de l’intégration des TIC aux apprentissages telle que nous la vivons en ce moment fasse de nous des témoins privilégiés de ce qui marche et de ce qui ne marche pas (dans notre contexte). Pour que ça marche, il a fallu que des gens investissent et qu’ils croient en nous en nous facilitant les choses (au point de vue des $ et des ressources et contacts qu’ils mettent à notre disposition). C’est le moins que je puisse faire que de parler d’eux quand ça en vaut la peine. Possiblement que j’en parlerais pareil si je n’étais pas « en affaires » avec eux (je ne peux pas savoir vraiment).
Il faudra que je développe là-dessus… Nos liens d’affaires se raffermissent, nos réussites s’accroissent et notre rayonnement augmente. Je me dois de faire preuve d’un grand sens des responsabilités en même temps que je prends conscience de devoir beaucoup aux gens (et aux personnes morales) qui m’ont aidé. Prenons ces parents mécènes qui ont rendu possible l’aventure des cyberportfolios. Je n’ai rien à leur offrir d’autre « que des mercis » et des « on peut maintenant rendre de meilleurs services à vos enfants et à ceux des autres grâce à vous ». Pourtant, il y aurait plus à dire… Ceci en particulier qu’il me faudra répéter de temps à autre :
Trop de parents (citoyens) prennent pour acquis / normal les efforts merveilleux que nous (l’équipe des développeurs et des enseignants) et la Fondation (mécènes et autres plus petits donateurs) faisons pour rendre ce projet (les cyberportfolios entre autres) disponible pour les enfants. Ils doivent réaliser que ces projets ne se font pas tout seul et que les frais scolaires annuels ne couvrent pas tout ce dont leurs enfants bénéficient. Quand vient le temps de la sollicitation, chacun doit comprendre selon ses moyens L’IMPORTANCE de répondre positivement.
Je m’éloigne probablement de mon sujet de départ avec cette « * » (mise au point), mais j’ai choisi cet espace (mon cybercarnet) pour m’aider à réfléchir; il n’est pas rare que je commence un billet sur une idée et que ça dérive ! Et si je ne me permet pas de dériver ici, où donc vais-je me le permettre ? Et j’ajoute que c’est nécessaire de dériver, de chercher pour avancer et peut-être trouver !

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