Je suis témoin actuellement d’une utilisation variée des cyberportfolios à des fins d’apprentissage. J’aime beaucoup de ce que je vois et ce que ce que je lis. Comment traduire tout ce bouillonnement ? Laisser des traces de toutes ces conversations s’avère très important autant que de repérer les billets clés qui témoignent de cette variété de directions que prend l’utilisation de nos espaces Web.
Ils apprennent à écrire
En 1re année, une classe contribue de façon très originale à la recherche de sens dans l’utilisation de nos cyberportfolios. L’enjeu est le suivant : faire apprendre en montrant « tel quel » ce que les tout-petits écrivent ou « traduire » ce qu’ils écrivent et le reproduire dans le respect du code langagier. Hier, à la suite d’une des conversations les plus palpitantes qu’il m’est été donné d’avoir sur ce sujet, l’enseignante a privilégié une approche qui me semble porteuse de beaucoup de sens quitte à provoquer certaines réactions… Je précise que dans cette classe, il n’y a qu’un poste de travail (ordinateur) disponible !
Les billets pleuvent
Dans cette classe, le volume de la publication est intense. Fréquentant le laboratoire assidument, ces élèves de 5e année ont entrepris de nommer ce qu’ils « aimeraient vivre cette année » et individuellement (1, 2 et 3, par exemple), ils publient leur autobiographie. Comme je le disais dans un billet précédent, l’enseignante a montré le chemin… Enfin, cette élève montre une motivation à écrire particulièrement abondante. Les nombreuses contributions par les commentaires des gens qui l’entourent m’impressionnent; voilà des gens qui ont compris le principe ! Voici une candidate pour les petits carnetiers du Devoir !
À venir
Cette classe de 5e année se prépare à l’exercice de la critique littéraire. Celle-ci (regroupant des jeune de 6e année) a déjà pris un rythme de croisière impressionnant et les élèves de CARRIERE sont sur le point de vivre des ateliers d’écriture assez particuliers; à suivre !
Une chose est sûre, la créativité des enseignants semble nourrie par la réaction des jeunes qui sont motivés à apprendre par ce nouvel outil à leur disposition. Le fait d’obtenir (à première vue) rapidement des résultats au niveau de la motivation à écrire (et à bien écrire, c’est ce que nous visons) chez les élèves qui n’utilisent pas l’ordinateur portable me comble de joie. Cela rejoint ce que plusieurs cyberpépagogues anticipaient…
Conférence de presse cette semaine
De concert avec le Ministère de la sécurité publique, l’Institut participe au lancement de la Semaine de la Prévention des Incendies qui se tiendra du 3 au 9 octobre 2004. « MA VIE VAUT PLUS QU’UNE PILE » est le thème fort de cette campagne et plusieurs de nos élèves seront présents à la conférence de presse de ce jeudi 30 septembre dans nos locaux. Lundi midi, les douze élèves choisis pour « agir en jeunes journalistes » rencontreront le responsable d’un important colloque sur la gestion des risques pour se mettre dans l’atmosphère histoire de bien se préparer ! Sous l’hyperlien plus bas, j’identifie les cybercarnets personnels des jeunes participants sur lesquels nous allons pouvoir lire les compte-rendus; plusieurs textes pourront être lus également à partir de la une de notre site Web, chez les petits carnetiers du Devoir et dans certains médias sait-on jamais…
1. Rosalie B.
2. Élizabeth C.
3. Dominique C.
4. Gabriel C.-L.
5. Antoine D.
6. Mahay D.-T.
7. Paul J.-M.
8. Alexandre G.
9. Jean-Philippe L.-C.
10. Charlotte M.-B.
11. Dominick O.
12. Claudia R.
CreativeCommons.ca (hourra!) et droits d’auteur
Via le carnet de Michel Dumais, j’apprends aujourd’hui que la version canadienne de la licence CreativeCommons sera lancée le 30 septembre. Quelle belle et bonne nouvelle !
Au même moment, comme le rappelle Stéphane , des craintes sérieuses…
J’utilise les carnets comme outil pédagogique de communication, de collaboration et de discussion dans un cours à l’université. J’ai deux groupes à deux campus différents (UQAR – Lévis et Rimouski). Jusqu’à maintenant, j’ai pu convaincre les étudiants de la facilité d’utiliser de nouveaux outils pour apprendre et collaborer. Les premières expérimentations ont réduit les incertitudes et raffermit la confiance. Nous trouverons probablement un air d’allée plus dynamique au cours des prochaines semaines. Mon prochain défi est de leur démontrer la puissance et la portée de tels outils sans dériver de mes objectifs pédagogiques premiers.
Cette première expérience est pour moi très enrichissante et je vous remercie de m’avoir inpiré par votre initiative à l’Institut.
Apprendre en voyage, voyager avec ses apprentissages
Les gens du voyage sont, pour les plus jeunes, des enfants du voyage. Et les enfants du voyage ont besoin, comme tous les enfants, d’éducation et d’enseignement. La Voix du Nord du 5 octobre relate l’intiative de l’Inspection académique du Nord, qui a…