Cet énoncé de vision (voir ce site) inspire ces deux organismes partenaires (LIFIA et EIfEL) dans l’élaboration des stratégies visant à améliorer la qualité de l’éducation au moyen des portfolios électroniques et numériques. Plusieurs avantages reliés à l’utilisation des portfolios d’abord et des portfolios numériques ensuite montrent que leurs utilisations variées profitent aux apprenants. D’une expérience à l’autre, les présentations des dernières années illustrent les raisons qui supportent le recours à cet outil pour apprendre et/ou évaluer de la maternelle au monde du travail incluant celui de la formation continue.
Il en a été question lors de mon passage samedi dernier à l’édition Montréalaise des Forums d’Innovations d’Apprentissage de LIFIA. Notre contribution à Sébastien et à moi, ainsi que celle de David Tosh (hyperliens à venir) insistaient sur les aspects sociaux du concept de portfolio électronique. Helen Barrett a réitéré l’importance du processus de réflexion au-delà de la collection d’artéfacts regroupés dans le contenant « portfolio » (elle a cité ce livre, « The power of portfolios« , d’Elizabeth Hebert pour supporter ses propos. Enfin, plusieurs présentations ont semblé vouloir démontrer que c’était une démarche difficile que de construire un « ePortfolio ».
Je crois qu’il faudrait tendre à aplanir ces difficultés tout en tablant sur les aspects réflexifs et sociaux. D’abord, nous pouvons le faire en ayant recours à des outils faciles à utiliser. Les outils de publication Web tels les carnets et les wikis (incluant les logiciels de type « SPIP ») deviennent assûrément de bons choix dans ce contexte et les réactions des participants suite à nos présentations en témoignent. J’en ai eu pour quelques heures en fin de journée samedi, à répondre aux questions de toutes sortes… « Le filon » que nous semblons avoir découvert et exploité avec les apprenants a soulevé beaucoup d’intérêt et les questions m’ont paru toucher le coeur de nos pratiques (motivation des élèves, amélioration des apprentissages, analyse réflexive, éthique de publication, réactions/contributions des parents, capacité et motivation des enseignants à s’essayer et persévérer, et enfin, résistances des autres pour qui cette pratique « ne dit rien » ou représente « beaucoup trop de travail »).
Il est évident que nous devons placer beaucoup d’espoir dans l’accompagnement souple et facilitant d’un enseignant qui sait de plus en plus où il s’en va et qui ne complique pas les choses par des formulaires ou des protocoles inutilement harassant… dans l’élaboration des portfolios. Nous devons rendre cette démarche empreinte « d’agilité » et de souplesse. Encore ici, il me semble, les cybercarnets respectent ces principes… (Je connais mal les autres outils; je ne peux qu’élaborer autour de ce avec quoi je construis).
Une question m’est venue à les écouter pendant la journée de samedi : «Est-ce que mon cybercarnet risque de devenir un atout au moment où je débuterai une période de transition entre l’emploi que j’occupe et celui que je ne connais pas et qui s’offrira à moi un jour» ?
Hypothèse : OUI !
En quoi : Démonstration de l’appartenance à un réseau et démonstration de l’ampleur de mes contributions à ce réseau…
Rendu ici, je ne sais plus si je veux élaborer; je réalise que j’ai animé mon portfolio professionnel dans un souci de faire faire la même démarche à des élèves et des enseignants de mon école et je me suis pris au jeu en le faisant sérieusement. J’ai construit mes apprentissages en les nommant, en regroupant des ressources et en les partageant (ainsi que les ressources) avec d’autres qui m’ont souvent retourné l’ascenseur ! Maintenant, tout cela constitue un patrimoine, un « ePortfolio » (oserais-je dire) qui est une fenêtre assez particulière de « qui je suis », de « où je viens » et de « où je m’en vais ». Je ne finirai pas de sitôt de découvrir les usages, les bénéfices et les inconvénients de cette démarche…
Je fais confiance et je continue !
N.B. LIFIA a aussi son cybercarnet ainsi qu’Helen Barrett !
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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À la lecture de ton dernier paragraphe, j’ai été, disons-le, ému. Ton leadership va permettre à ton école de continuer à se démarquer; une véritable ZONE D’APPRENTISSAGE. Ed de Bono a raison : «Managers manage within paradigms, leaders lead between them.»