C’est ce que j’avais en tête au sortir du Palais des Congrès de Québec au terme de la JIQ 2004. Il y a deux façons d’interpréter « ce cri du coeur ». D’une part, c’est que la programmation de la journée était vraiment à la hauteur. J’y reviendrai. Ce qui se cache en arrière de cette ligne qui sonne faux est justement le fait que j’ai eu l’impression que les 1 200 participants se comportaient comme s’ils étaient devant leur téléviseur. Ils ont écouté comme si c’était un programme à la T.V.
Sur quoi je me base ?
D’abord, c’est la deuxième année que je me surprends de me retrouver en compagnie de tant de personnes réunies sur le sujet des nouvelles technologies et qu’aucune d’entre elles n’était muni de son ordinateur. Sur mille deux cent, je ne peux pas croire que personne ait jugé utile de se munir d’un outil de travail de ce type…
Ensuite, il y a les comportements. Pas de question après les présentations, on ne discute pas sur ce qu’on vient d’entendre dans les corridors (ou si peu), on n’entoure pas les intervenants après leur prestation (petite exception pour René Barsalo); toutes des attitudes qui me font croire que la passivité des gens était du type de celle qu’on retrouve dans les salons devant un téléviseur… Je peux me tromper; j’étais passablement centré sur mes contributions de carnetier. En fait, j’aimerais bien me tromper, mais voir Hervé fischer déambuler seul quelques instants à peine après la fin de sa conférence nous a peiné un peu Clément et moi. Nos regards se sont croisés, lui et nous, et le sourire était là, mais je suis sûr qu’il a bien senti que nos collègues du moment (dont plus de sept cent fonctionnaires) était venu ASSISTER à une journée de formation.
Pourtant, la table était mise pour s’engager plus avant au contact de panels relevés, d’allocutions biens senties et de conférences remplies d’occasions de s’investir. La matinée avait commencé de façon bien ordinaire. Mme Réseau Éducation-Médias s’est avérée d’un pessimisme… Je ne connais pas beaucoup d’adultes qui auraient le goût d’encourager un jeune à aller sur La Toile après avoir entendu ce qu’elle nous a servi. Pas de dommage, les gens étaient « ou pas arrivés » « ou pas réveillés ». Mais après, monsieur/madame tout le monde avait toutes les raisons pour s’emballer…
Le sens de l’humour de Michel Cartier, la vision de Martin Bouchard, le leadership de service de Robert Desbiens et le sens des affaires de Jean-Marc Bélisle ont eu tôt fait de nous mettre « sur le piton ». Personnellement, c’est de 11 h 15 à 12 h que je me suis senti le plus allumé. Éric Lagel de Ubisoft nous en a mis plein la vue… Au premier degré, on aurait pu se demander ce que les jeux vidéos peuvent bien venir faire dans le développement des communautés. Mais en faisant des liens avec l’expérience du travail collaboratif, nous devenions stimulés à plein, prêts à transférer tout cela dans nos gestes quotidiens pour le mieux être de nos collectivités :
– Structurer les relations.
– S’accorder sur les règles du jeu.
– Objectiver ses stratégies et prendre de la notoriété de par sa publication, si elle est bonne; ça fidélise l’adhésion des gens à notre vouloir réussir.
– Forums, échanges de stratégies, échange de contenus, etc.
– Développement d’un langage commun (une panoplie d’expressions, « les trois temps » par exemple, contribuent à l’émergence d’une sous culture).
– Utilisent de plus en plus La Toile, sont de moins en moins résistant au médium Internet.
– Les communautés deviennent structurées (communautés de pratiques « à base de projets », d’autres sur les stratégie de « coopération »).
– Elles sont motivantes.
– Elles sont engagées.
– Il y a des personnes qui suivent leur évolution et entretiennent les bonnes pratiques.
– Ils organisent des événements. On travaille le sentiment d’appartenance des gens qui composent la communauté.
– Il y a beaucoup de veilles, d’écoute permanente.
– On fidélise et on se développe par ces stratégies.
– Même une nouvelle pratique qui s’apparente à une famille de stratégies est destinée à un grand succès si elle respecte les principes de la communauté.
Fascinant quand même de paraphraser ce spécialiste du développement des communauté au sein de la « business des jeux vidéos » !
L’après-midi s’est passée en grand coup de vent. René Barsalo a été très inspirant, Bruno Guglielminetti et Hervé Fischer l’ont été tout autant.
Pourquoi tant de passivité alors ?
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Excellent compte rendu Mario. Je partage évidemment le point de vue que tu formules. Au delà même de l’ordinateur, je n’ai vu presque personne prendre de notes pendant les ateliers.
Cyberportfolio professionnel | Mario tout de go…
Bonjour, merci pour vos textes qui nous ont permis de suivre à distance (à travers vos yeux) la journée. Après la lecture de ce billet de Mario voici ma réaction.
Vous venez de vivre ce que je vois de plus en plus, des gens regardant un «show»
Je t’ai bien lu… Merci pour le magnifique travail des carnets web et les compte rendus. Merci à toi et à Clément Laberge. En fin de journée, vers 4h30, les débats sont peut-être difficiles à tenir. Je veux espérer cependant que les idées font leur chemin. Gardons le cap, même quand le vent tombe. D’autres fois, les voiles iront plus vite que la quille.
Hervé