J’ai lu plusieurs billets qui me sont restés en mémoire sur le sujet de la condition d’enseignant. Asseoir une certaine foi, dissiper les doutes, entretenir de l’espoir et vouloir changer le monde sont tous des « pré-textes » pour nommer l’isolement dans lequel bon nombre de professeurs se retrouvent.
Il me reste beaucoup à la suite de ces lectures. Je constate que le fait d’avoir pu mettre en mots des états d’âme, des sentiments, des convictions qui, pris isolément peuvent paraître velléités, une fois mis ensemble deviennent presque de la graine de plan d’actions. Je voudrais pouvoir briser l’isolement par un coup de baguette magique. Ce n’est que le désir ardent d’encourager qui apporte ce reflexe. Mais le vrai changement « durable » (pour employer une expression qui commence à être consacrée) est du côté de gestes d’éclat qui créent l’enthousiasme et l’émerveillement.
Je propose de continuer sur notre lancée…
Nommons nos bons coups, partageons nos bonnes stratégies, racontons-nous nos trésors de découvertes et quand l’obstacle se dresse, serrons-nous les coudes. Il fait bon se dire nos moments de déprime; mais à condition de ne pas en rester là ! Et je suis sûr, parce que je nous devine, que chacun avons autour de nous une petite expérience, un petit geste qui a changé le monde de quelques jeunes pousses pendant quelques minutes aujourd’hui ! Perdre du temps à mettre la lumière sur ces instants de gloire nous rassemblera sur le chemin à suivre.
Je me lance sous l’hyperlien plus bas !
Je voudrais « rapporter » l’initiative d’un carnet ouvert permettant la poésie naïve mais combien belle d’une jeunesse en fleur ! Et puis tant qu’à y être ajoutons donc cet autre billet que j’ai pris plaisir à suivre au rythme des commentaires qui entraient sur mon agrégateur.
Deux billets, deux carnets qui donnent du PEP !
Bonjour monsieur Asselin,
Je suis surprise de lire que le monde enseignant vit des périodes d’isolement.
Je croyais que les contacts réguliers de l’enseignant avec les parents brisait cet état. Ou peut-être ne sont-ils pas toujours si réguliers?…
Il est toutefois vrai, que l’enseignant a ses principaux contacts avec les enfants.
C’est encore une fois une raison de plus de respecter les gens qui pratiquent cette profession.
Doute, isolement, utopie et la passion de l’enseignement
Décidément, par delà la fatigue et le doute… la passion reste visible! Voir là, là, là, et là… sans oublier les commentaires qui se sont ajoutés à plusieurs de ces textes. Benoît, moi aussi c’était pour changer le monde que j’avais choisi l’enseign…