Je suis tombé sur deux documents antagonistes cette semaine sur cette question. Le communiqué de presse de la CSQ, (« L’école privée, un PPP déjà en place qui coûte cher à l’État« ), réclame à grands cris l’arrêt des « généreuses subventions accordées par l’État au réseau d’écoles privées qui s’en sert pour sélectionner les meilleurs élèves. » Leur point de vue est à l’effet que « le retrait complet des subventions de l’État au réseau privé permettrait de réinjecter quelque 335 M$ annuellement au réseau public. »
Du côté du « Journal les Affaires« , on ne s’étonne pas de trouver le discours opposé. La touche surprenante vient du fait que c’est l’ex-président du Conseil du trésor (du temps ou le P.Q. était au pouvoir), M. Joseph Facal, qui exprime cette prise de position :
« On s’insurge aussi fréquemment contre le fait que l’école privée, surtout au secondaire, draine les meilleurs élèves. Vrai, mais c’est un argument qui a perdu beaucoup de sa force depuis que des écoles publiques internationales ou à projet éducatif particulier sélectionnent elles aussi leurs élèves. (…) Justement parce qu’elle est subventionnée, l’école privée est accessible à la classe moyenne. Sans subventions, plusieurs de ces écoles privées feraient faillite, et celles qui survivraient devraient tellement hausser leurs droits d’admission pour couvrir leurs coûts réels qu’elles ne seraient plus accessibles qu’aux enfants des très riches. Est-ce vraiment ce que l’on veut ? »
Puisqu’il semble impossible de trouver sur la Toile le texte de l’analyse de M. Facal, je le reproduis ci-bas…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Bien le bonjour,
Je ne pouvais pas me retenir, l’occasion était trop belle M. Asselin ! Un petit texte pour alimenter le débat :
Michel Venne dans Le Devoir 13 décembre