J’ai été élevé à Québec. Avant de prendre la décision de quitter pour Edmonton en mai 1980 pour apprendre l’anglais, je n’avais pas été sensibilisé à l’importance de la maîtrise d’une deuxième langue. Mes parents, l’ambiance de mon milieu familial, le « tissus social de Québec » me portait à croire que je n’avais pas vraiment besoin de me compliquer la vie avec ÇA !
ÇA, c’est apprendre à lire, à écrire, à parler, à comprendre, bref, à communiquer autrement qu’avec l’aide du français. Vint le séjour de quatre mois en Alberta et un peu plus tard, quinze ans d’immersion Estrienne où, dans les « Townships », ce n’était pas « un crime » de s’exprimer en anglais…
À mon retour à Québec en 1998, je constate avec bonheur que la Capitale a changé d’avis : les citoyens qui l’habitent voient maintenant l’importance de s’ouvrir à une autre langue que notre beau français bien écrit et bien parlé ! Quoi qu’en pense certains prêcheurs (Estriens, d’ailleurs ?!?), je crois vraiment qu’il est faux de prétendre bien défendre le fait français au Québec en cultivant l’ignorance des autres langues.
L’arrivée d’une nouvelle proposition gouvernementale relance le débat (1, 2) du caractère opportun de faire apprendre l’anglais le plus tôt possible. En cette semaine « Québec-multilingue », il faut cesser de tergiverser.
Apprendre plusieurs langues en prenant soin de sa langue maternelle est une question de la plus haute importance. Les détracteurs auront beau agiter tous les épouvantails, notre société a évolué dans le sens du multilinguisme et je crois que c’est un progrès.
Le phénomène des écoles « Vision » n’est qu’un des symptômes de la volonté populaire de s’y mettre; pourquoi ne pas en profiter pour promouvoir la maîtrise du français dans un contexte d’une plus grande ouverture sur le monde plutôt que par un repli sur soi sclérosant et abrutissant ?
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Billets de mon blogue les plus lus au fil du dernier mois
Rechercher
Commentaires récents
- ClementLaberge dans Les étudiants d’aujourd’hui ont des mimiques de poissons congelés
- Benoit therrien dans Projet Lab-école : il y a foule pour réinventer l’école
- Mario Asselin dans Magic Door suspend ses activités
- Marc dans Magic Door suspend ses activités
- Mario Asselin dans Une semaine après l’attentat de Québec
Petit bonjour d’Europe et plus particulièrement de France. Avec une Europe à 25 il va falloir que nous apprenions les langues pour communiquer. Mon fils de 11 ans est en 6ième. Il apprend l’Anglais et l’Allemand et je ne pense pas que cela nuise à sa pratique du Français. Je viens de découvrir votre initiative originale de Cybercarnets et je pense vous rendre visite régulièrement.
Bonjour
Je comprend, parle, lit et écrit en français, en anglais et en espagnol et suis convaicu que ma maîtrise de l’espagnol et de l’anglais m’aident à mieux tricoter en français. Néanmoins, il faut se questionner sur la pertinence de commencer l’anglais dès la première année. Est-il plus souhaitable pour les élèves d’établir les bases du français, puis, comme maintenant, d’y greffer l’anglais, en troisième année ou serait-ce plus pédagogique de tout commencer en première année ??
Dans les trois langues précitées, il y a plusieurs points communs, comme, bien sûr, l’alphabet romain et aussi les verbes, les sujets, les compléments et plusieurs mots qui se ressemblent. Si on veut intensifier le « poids pour l’apprenant de rajouter l’anglais dès la première année », rajoutons-y également l’espagnol : cela peut nous aider à saisir que trop, c’est trop : logiquement, l’anglais pourrait donc commencer en deuxième année, puis l’espagnol, en troisième, ou encore (mieux) :
premier cycle : français ;
deuxieme cycle : français, anglais ;
troisième cycle : français, anglais, espagnol.
Il y a assurément matière à un doctorat, afin de mieux saisir les détails de ce problème pédagogique 🙂
———