Un départ qui prête flanc à bien des interprétations

Les meilleurs billets sont parfois ceux qu’on ne publient pas. J’en ai écrit un fameux de bon hier soir très tard après la publication de ceci.
J’ai lu et relu Michel aujourd’hui. Je suis toujours aussi déçu que la nuit passée, mais je constate maintenant que c’était un brin teinté d’égoïsme. Ça faisait vraiment mon affaire qu’il écrive dans Le Devoir !
Comme lui d’ailleurs, j’aime ce journal. J’ai appris à l’aimer. Pas seulement parce que Les Petits Carnetiers y « sévissent » (merci Michel pour cette immense contribution), mais surtout parce que ce quotidien traite des enjeux et des
impacts des événements de l’actualité dans nos vies de tous les jours. Michel faisait ce travail dans la couverture du secteur des technologies de l’information et il semblait « tripper fort ». En tout cas, moi j’avais du plaisir à le voir « sheerer » à l’occasion. Je vais le suivre là où il va aller.
Il va réapparaître ailleurs… « Great » !
En attendant, il « blogue », c’est déjà ça; mais ça ne remplacera pas ce qu’il a construit avec ses lecteurs du lundi. En cela, je suis triste que Le Devoir ait repris son chroniqueur pour lui demander de faire un peu plus dans la brève et moins dans l’opinion et le questionnement. C’est qu’il posait de « maudites » bonnes questions notre ami blogueur ! Il peut continuer à les poser sur son carnet Web, mais à le lire depuis deux jours, on sent que ce qu’il a bâti n’est qu’au stade du selage…
Je suis un peu frustré aussi de ce qui s’est passé. Je ne suis pas journaliste et je connais infiniment moins que lui « les règles du jeu ». En a-t-il enfreint ? Je ne vois rien de récriminant dans ce qu’il a écrit ces derniers temps, mais je suis en conflit d’intérêt; j’ai de l’affection pour Michel. Il nous invite à laisser faire; j’ai trop de respect pour passer outre « cette consigne », mais il va me permettre cette petite transgression. J’étais loin de m’imaginer que je n’aurais pu cadrer dans un « focus group » de lecteurs du Devoir ! Je pensais être un genre de lecteur type…
Ça m’apprendra de me sentir « dans le ton ».
En attendant, je vais me recentrer sur le sujet de sa chronique de lundi. En passant, est-ce qu’il y a eu des réponses aux questions posées lundi dernier ?
«Chauffeur, suivez cette voiture…»