Je profite actuellement de beaux moments où j’ai devant les yeux un lac inspirant, dans les oreilles des gazouillis d’oiseaux et surtout, une absence totale d’horaire. Je mange quand j’ai faim, je lis, je dors et je joue quand le besoin émerge; j’écris peu, mais ce midi, j’ai eu envie de me poser la question de l’importance relative de bloguer dans ma vie professionnelle!
La nouvelle configuration de « mon blogue » m’invite à trois prismes de contribution et je me surprends à une montée fulgurante d’excitation. Depuis octobre 2002, je « blogue » à tout vent et j’ai pu apprécier le médium à sa juste valeur. Sur le plan personnel, l’acte d’écrire est devenu une activité salvatrice et une source de libération de tension. Penser tout haut et nommer a fortement contribué à mettre de l’ordre dans mes idées au même moment que cet exercice m’a mené à mieux me comprendre et m’apprécier. J’ai découvert que j’aimais écrire !
Le dialogue constant avec des visiteurs qui m’ouvrent eux-mêmes la porte de leur « chez-eux Web » me transporte au fil des sujets dans des lieux que je n’avais pas imaginé fréquenter. Souvent, cela me pousse à aller loin dans mes pensées, me faisant faire des liens avec des réflexions latentes (et inavouées) tout en m’aidant à identifier un chemin à parcourir ou un itinéraire à envisager.
Je sens que cette année, ma pratique carnetière va prendre une autre tendance. Je ne vois pas de changement brusque, mais cette section « Je réfléchis« , m’invite à plus de profondeur. De la même façon (mais pour des raisons différentes), « Je partage » est une fenêtre ouverte à mieux communiquer le quotidien de mon travail ajusté aux prérogatives de mes clients qui auront un genre « de droit de citer » sur ce qui sera partageable ou pas… Ce sera aussi le bon espace pour développer davantage une écriture de journalisme citoyen. Non seulement parce que les médias risquent d’accorder plus d’importance aux contributions des « bloggeurs », mais surtout parce que j’ai vraiment à coeur de prendre part aux débats de société dans les secteurs de prédilection qui sont identifiées ici et qui me captivent beaucoup. Tout cela sera enrichi par les gens et les réseaux que « Je côtoie« .
En mai et juin, au contact des membres de la joyeuse équipe d’Opossum, nous avons lancé quelques offres de services assez originales dont on devrait avoir des réponses en août. Plusieurs de ces offres nous engageront dans les débats de société et je crois que c’est ce qui m’excite le plus dans mes nouvelles fonctions. Je travaille « à la verticale » depuis vingt-deux ans. Trois fois, j’ai centré mes actions sur une seule et même « institution-entreprise ». Je n’ai jamais oublié que par là, je contribuais à faire avancer les causes qui me tiennent à coeur, mais le moment est venu de travailler davantage « à l’horizontale », simultanément, dans plusieurs institutions, ministères et entreprises, de nature différentes. En étant de services au contact de plus de parents, d’élèves et d’étudiants, d’enseignants et d’administrateurs scolaire dans plusieurs pays, je crois que je vais avoir une meilleurs prise sur mes grandes ambitions d’apprentissages plus profonds dans (ou hors d’) un système d’éducation plus ouvert auquel on s’identifie davantage et qui tient compte davantage des différences interpersonnelles de ceux qui oeuvrent et de ceux qui y apprennent.
C’est de plus en plus clair pour moi que la pratique carnetière du directeur école que je demeure est un élément central de mon acte professionnel.
Devant ces eaux calmes ce midi, l’image qui m’est renvoyée est celle d’une réflection aux teintes d’arc-en ciel. Toutes ces couleurs dans mes propos mènent au même endroit : l’horizon de l’éducation comme pivot central de notre projet de société.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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J’ai aussi beaucoup regardé le lac dans les derniers dix jours. Le Lac Ontario, dans mon cas. J’ai refais le plein. Loin des ondes cellulaires, du Web, etc. Dix jours vraiment débranché. Pour mon plus grand bien.
D’ici à quelques jours je pourrai à mon tour prendre le temps de passer mon carnet en mode « cyberportfolio ». Je ressens aussi à cette idée une vive excitation. Et je fais miens ces mots de ton texte:
« Je sens que cette année, ma pratique carnetière va prendre une autre tendance. Je ne vois pas de changement brusque, mais […] Ce sera aussi le bon espace pour développer davantage une écriture de journalisme citoyen […] parce que j’ai vraiment à coeur de prendre part aux débats de société… »