Je termine une deuxième semaine chez Op ! Je regarde le travail fait jusqu’à maintenant et je m’étonne de ce qu’on a mis en place. Plusieurs rencontres captivantes, des textes « écrits serrés », des outils très fonctionnels : l’automne s’annonce chaud. Au hasard des rencontres de ces derniers jours, je réalise que les projets à venir que nous présentons suscitent beaucoup d’enthousiasme.
Je retiens de ma rencontre avec Robert Bibeau que nous devons faire connaître davantage notre outil des cyberportfolios* et mieux le situer dans les différents contextes des possibles utilisations.
Je vois mieux l’importance d’avoir précisé les thèmes de certaines interventions possibles des membres d’Opossum.
Je vois venir la rentrée scolaire avec excitation et effervescence. Déjà deux nouveaux wikis scolaires de configurés, un premier projet avec Wikipédia qui s’amorce, un autre voyage en France qui se prépare et la migration des cyberportfolios de l’Institut vers « le mode 2.0 » qui avance rondement. Et je ne parle pas de l’atmosphère dans lequel tout cela prend forme !
« Restons focus » tout de même; il ne faut rien prendre pour acquis et surtout, il faut continuer d’avoir de bonnes idées, de poser les gestes pour les actualiser et conserver le cap sur les apprentissages !
* Le fil des nouvelles de mon carnet ne contenant que les commentaires aux billets est maintenant disponible.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Questions et réflexions relatives au portfolio suite à ma rencontre avec Mario.
1) Qu’est-ce qu’un portfolio ? – définition – description
2) Les composantes d’un portfolio. Ce que l’on y retrouve.
3) A quoi ça sert ? Introduisons les notions d’évaluation et de retour-réflexif
4) Comment on le fait ? Clarifions les notions de processus, méthodes, étapes,
5) La question du support et des outils de conception et de gestion du portfolio
Qu’est ce qu’un porfolio ?
Pourquoi un portfolio ?
Quoi mettre dans un portfolio ?
La question du modèle de portfolio renvoi à la question de l’outil pour le portfolio tout comme à la question du support… Un modèle de portfolio très directif avec fiches et canevas d’évaluation, questionnaires : exemple « Le livret pédagogique du portfolio ou le portfolio européen des langues ». Cette solution est possible en classe mais pas très souhaitable comme outil de développement professionnel.
Une question importante qui déterminera votre choix de support…
Le portfolio sera-t-il un outil individuel ou un outil collectif dans votre classe ?
Distinguer le portfolio à l’école (individuel ou collectif)
& le portfolio de développement professionnel (individuel) qui est lié à l’un des objectifs du portfolio (certification – croissance personnelle et reconnaissance des acquis).
Une bonne tactique d’intégration du portfolio en milieu d’apprentissage consiste à débuter par le portfolio papier afin d’intégrer la pédagogie du portfolio (la méthode, la façon de faire) puis de passer progressivement au portfolio numérique, réduisant ainsi le nombre d’apprentissages concurrents et les difficultés.
Notons que l’approche portfolio numérique est apparentée à l’approche portail personnalisé d’accès aux ressources éducatives sur support numérique comme elle se vit dans certaines commissions scolaires du Québec. Dans les deux cas on ouvre un espace de travail et de consignation numérique personnalisé à l’intention de chacun des élèves.
LA MORT DU PORTFOLIO
Le portfolio se veut à la fois un outil d’apprentissage pour l’élève. Pour cela il doit pouvoir être personnalisé, lui appartenir, être un lieu d’introspection et de recherche, d’expression et de questionnement, d’incertitude et de remise en question.
Mais cet objectif est-il conciliable avec l’autre vocation du portfolio, outil d’évaluation et de certification ? Il y a risque quand on fait du même portfolio un outil de certification et d’introspection, de brimer le droit de parole de l’élève, son droit de réflexion. L’élève ne cherche alors qu’a remplir les exigences imposées par l’enseignant et ne désir plus ouvrir sa réflexion et exposer ses incertitudes de peur d’être « mal noté », de peur que ces incertitudes ne jouent contre lui lors de l’évaluation.
Il faut scinder les trois espaces ou les trois types de portfolio afin d’éviter que l’un des portfolios, l’une des fonctions (l’évaluation-certification) ne tue les deux autres fonctions.
La présentation du portfolio (portfolio de présentation ou d’apprentissage) peut donner lieu à la célébration des apprentissages. Cette approche permet de séparer l’activité de remise des bulletins de l’activité présentation des acquis et des apprentissages. L’activité de retour réflexif de l’activité bilan-certification-graduation.
La question du processus- des étapes du portfolio…
Une première étape avant de commencer à rédiger dans mon portfolio est de se demander A QUI JE M’ADRESSE ? (L’intention d’écriture).
Si c’est pour moi-même-à moi-même je choisis l’espace JE RÉFLÉCHIS…Si c’est aux autres je choisis l’espace JE PARTAGE.
Les outils pour le portfolio Blog, Wiki, Cybercarnet…SPIP, theosis, GRICS, Opossum, Cyberfolio, Collaba…
La pédagogie du portfolio est liée aux notions de suivi du parcours, d’objectivation, d’auto-évaluation et de retour réflexif.
Portfolio et référentiel de compétence (pour soutenir l’évaluation). Présenter le référentiel de compétence de la recherche documentaire… Voir aussi le référentiel du RECIT des langues. Voir les collègues Suisse.
Le portfolio Opossum offre 3 espaces de portfolio
JE PARTAGE – JE RÉFLÉCHIS – JE COTOIE
http://www.marioasselin.com/
http://www.marioasselin.com/archives/2005/07/les_cyberportfo_2.html
1) Espace classe- public-groupe -JE PARTAGE
2) espace public personnel -JE RÉFLÉCHIS
3) espace privé-personnel (???)
Un portfolio est-il un outil de réflexion au jour le jour, un carnet de bord personnel, un journal personnel ?
Je ne crois pas.
Par contre, convenons que des éléments d’un journal personnel peuvent à l’occasion être déplacer et déposer dans un portfolio parce que ces éléments ont donnés naissances à un travail de production de plus longue haleine. Ils ont été l’amorce d’Un travail de recherche qui a mené à une production (possiblement une publication).
Je me suis « commis » dans un commentaire-fleuve sur ce billet, http://www.opossum.ca/guitef/archives/002282.html , qui me semble en lien avec les propos de Robert Bibeau. Voilà pourquoi je crois qu’il vaut la peine ici de faire un lien avec celui-ci, même si ça ne règle pas tout…
En passant, merci beaucoup à Robert (et à Gilles et à François et aux autres…) pour les efforts à pousser encore plus loin le questionnement et la réflexion sur ce vaste chantier du portfolio numérique. Ce n’est pas banal de pouvoir s’offrir un tel partage de manière non-synchronisée, avec peu de moyen et autant d’ardeur…
J’y reviendrai.