Je dois me l’avouer : je me cherche!

Mon nouveau travail me fascine. Je ne me sens pas encore autant à l’aise qu’à mes bonnes heures à la barre d’une école, mais je sais que ça s’en vient. Même chose pour ce qui est de l’impression d’être assez productif. J’oeuvre au quotidien dans une multitude d’endroits, auprès d’intervenants de tout genre et je sais que ces contextes me procurent de bons leviers pour continuer ma contribution à l’émergence de meilleurs services en éducation et un vivre ensemble plus constructif. Là-dessus, je suis sur la bonne voie muni du bon véhicule.
Mais ici, dans cet espace que je veux «portfolio électronique socialement construit», je me cherche.
Je me surprends à échanger davantage par courriel, par clavardage (audio et vidéo même) et par téléphone depuis quelques semaines. Je devine que ces échanges sont plus sûrs pour moi. En orientant ainsi mes communications de nature réflexive, je ne risque pas de faire de faux pas, de communiquer aux visiteurs des détails qui ne sont pas «d’ordre public». Je ne dis pas que c’est ce qui m’anime; j’essaie de comprendre pourquoi le sentiment de ne pas habiter comme avant cet espace me titille constamment. C’est le bon mot : «titiller», «exciter agréablement; démanger» (selon Antidote).
Je cherche donc pourquoi j’ai envie de gratter ce petit rien qui me démange.


Une réponse m’est venue par courriel dans un des ces échanges dont je parlais un peu plus haut. La personne qui m’a écrit cela s’identifiera si elle le désire, mais force est d’admettre qu’elle m’a fait avancer en risquant ce commentaire non sollicité :
«Tu disais que tu cherchais tes marques pour ton blogue. Voici de petits commentaires très spontanés sur tes marques de la part d’un observateur externe et peu éduqué dans les sciences du cybercarnet :

  • Effectivement, le passage du cybercarnet du directeur d’école à celui de consultant me fait un peu penser au film La Mouche (The Fly) de David Cronenberg : une transformation au quotidien. Dans le film, on sait tous que Jeff Goldblum va devenir une mouche; dans ton cas, le scénario est encore meilleur puisque nous allons vers l’inconnu et plus loin encore.
  • Il me semble que ton cybercarnet se dirige vers un nouveau paradigme qui passe inexorablement par la destruction de l’ancien. Comme si le chaos précédait la création d’un nouvel univers.
  • Pour l’instant, pas évident d’identifier ton public cible et aussi s’il s’agit d’un cybercarnet personnel ou corporatif.
  • Enfin, j’ai hâte de voir la suite!

J’ai reçu ce message jeudi en P.M. et je ne suis pas capable d’y répondre depuis. C’est alors que je me suis dit que mon bon vieux carnet m’aiderait à y voir plus clair. Ces mots, «la destruction de l’ancien», sont probablement la clé du passage vers ma nouvelle identité. Les plus malins auront remarqué que je me suis refusé à enlever le sous-titre de mon blogue «… d’un directeur d’école»; serait-ce là l’indice que je ne veux pas altérer mon ancien filtre avec lequel j’envisageais l’école, l’éducation, la vie en société? Je me souviens même d’avoir signé un commentaire (sur ce billet) «Consultant/associé chez Opossum directeur d’école sans école !» Assez évocateur n’est-ce pas?
Maintenant, disons-le clairement, le regard et l’expérience de directeur d’école m’aident énormément dans mon nouveau travail. Il me fait obtenir des mandats, il me les fait réaliser avec beaucoup d’adresse et de tact… pourquoi m’en débarrasser? La nuance est ici; je n’ai pas à soustraire, il me faut additionner. Ajouter à l’expertise du directeur celle de celui qui conseille, intervient et réalise sans l’autorité de patron, avec celle de celui qui est au service des institutions et autres personnes (physiques et morales). Mon portfolio ne peut donc plus se nourrir de l’acte quotidien du directeur puisque je ne pose plus aucun geste de directeur!!!
Je regarde en arrière, au fil de ces quelques semaines que je viens de passer et c’est bien ce qu’il me faut réaliser : je pose de moins en moins de gestes de directeur. D’ailleurs, je me demande si je n’ai pas cessé d’être directeur depuis plus longtemps que je ne le pense? Préoccupé de formation continue comme je le suis et l’étais, d’intégration des TIC, d’apprentissage et de bien vivre ensemble, était-ce bien là le «corpus» devant constituer le coeur de la tâche d’un homme occupant cette fonction de gestionnaire d’établissement? Enfin, pour l’instant, je ne crois pas que la réponse à cette question m’aidera beaucoup dans ma quête de me définir ici. Je veux aller vers l’avant, pas revenir en arrière.
Je me donne donc quelques jours pour focuser sur cette nouvelle signature sous «Mario tout de go».
Il est grand temps que je m’ouvre à cette nouvelle perspective… Cela va vraiment m’aider à me trouver.

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7 Commentaires
  1. Photo du profil de BrunoDevauchelle
    BrunoDevauchelle 17 années Il y a

    Cher Mario
    Voilà un bel aveu qui, je te l’avoue, ne m’étonne pas. Moi qui t’ai rencontré « de visu » pour la première fois à Poitiers en Septembre dernier, je dois dire que je me suis posé la question, tout comme je me la pose pour moi même.
    En effet deux questions me semblent importantes :
    – quel sens a le fait de quitter les pratiques enseignantes ? (j’ai quitté l’enseignement en 1989 après 10 années de pratique en Lycée professionnel)
    – quelle direction prendre pour continuer à oeuvrer dans le même sens que celui qui m’anime en respectant mes convictions ?
    Pour répondre à cela je suis constamment tiraillé entre trois possibilités :
    – aller vers d’autres fonctions d’encadrement dans la fonction publique (ministère, université etc…)
    – aller vers d’autres fonctions dans le secteur privé lucratif (les entreprises en charge de faire du profit à partir de prestation de service et de biens marchands, consultant, etc…) ?
    – aller vers d’autres fonctions dans le secteur privé non lucratif (association loi 1901 française) ?
    J’ai opté pour la troisième voie et je m’aperçois aujourd’hui que c’est la seule qui me permet de garder un équilibre, certes inconfortable en terme de relation au monde environnant, mais bien plus satisfaisant en terme d’impact.
    Cette voie m’a permis de garder une large liberté d’action au sein d’un groupe professionnel (le CEPEC de Lyon pour moi) qui en collectif se repose constamment la question de son positionnement sur l’échiquier scolaire.
    Pour moi le principal axe de vie est celui qui me permet de continuer à pouvoir débattre librement de ce à quoi je crois. Je suis obligé de faire des compromis. Mais j’ai limité ces compromis à deux choses : le refus de la dépendance au pouvoir politique (fonctionnaire) et le refus de la dépendance au pouvoir de l’argent, c’est à dire la logique du profit des acionnaires (l’entreprise).
    Il ne s’agit pas pour moi de critiquer ces deux modes de vie, mais d’affirmer pour moi même un choix fondé sur des observations aussi bien dans l’administration que dans les entreprises privées.
    Je dois t’avouer que le parcours de Clément et le tien m’ont interrogé sur mon propre parcours, c’est pour cela que je me suis permis ce message « public » sur ton blog.

  2. André Cotte 17 années Il y a

    C’est la phrase « s’il s’agit d’un cybercarnet personnel ou corporatif » qui m’interpelle. Je réalise, après 103 billets, que mon carnet ne peut pas être simplement un carnet personnel. Il est toujours un peu, qu’on le veuille ou non, un carnet corporatif. Comme le dit le vieux dicton, on peut sortir un gars de sa corporation mais pas la corporation du gars…
    Les gens nous associeront toujours au rôle public que l’on joue dans notre vie professionnelle. Et dans un certains sens, c’est bien ainsi. Le carnet Web « personnel » nous permet d’aborder des sujets autres que ceux de notre vie professionnelle, de s’impliquer comme citoyen et d’afficher ses opinions à ce sujet, même de nuancer nos prises de positions professionnelles. Mais, soyons réalistes, on ne peut, sous prétexte que c’est personnel, aller publiquement (un carnet c’est public) à l’encontre des positions prises par l’organisme que l’on représente.
    Notre crédibilité personnelle et professionnelle est à ce prix. Ne nous reste plus qu’à travailler pour des organismes auxquels on croit 😉

  3. Gilles G. Jobin 17 années Il y a

    Hum… et si, mon cher André, « l’organisme auquel on croit » prend certaines décisions douteuses qui vont à l’encontre de certaines de nos valeurs profondes, doit-on, par « loyauté » (sic) à l’employeur se taire?
    Ne peut-on pas, via notre blogue personnel, souligner notre désaccord sans qu’on nous tombe « hiérarchiquement » dessus???
    Le « problème » de plusieurs boss, c’est qu’ils ne tolèrent pas l’opinion contraire si elle se fait au niveau public (voire en privé!). Je crois que manifester une opposition articulée à une décision ne peut qu’enrichir le choix fait par l’organisme, si ce dernier est en mode « socio-constructiviste ».

  4. Clément Laberge 17 années Il y a

    Le commentaire de Bruno Devauchelle me touche évidemment beaucoup. Et, sur le fond, je le partage largement, malgré l’opinion un peu tranchée qu’il révèle à mon avis par rapport au pouvoir politique et au pouvoir de l’argent — par opposition à quoi? À la liberté? Ce serait trop simple, il me semble. Sur ce sujet, je reste un adepte de la vision proposée par Gordon MacKenzie dans Orbiting the Giant Hairball —A Corporate Fool’s Guide to Surviving with Grace. Un extrait:
    « To find Orbit around a corporate Hairball is to find a place of balance where you benefit from the physical, intellectual and philosophical resources of the organization without becoming entombed in the bureaucracy of the institution. […] If you do this, you make an asset of the [corporate] gravity… »
    Pour en savoir plus sur le livre:
    http://us.penguingroup.com/nf/Book/BookDisplay/0,,0_0670879835,00.html
    Par conséquent, deux motivations principales m’ont toujours guidé dans les choix qui m’ont amené à fréquenter l’entreprise privée:
    1. le désir de pouvoir faire appel à une capacité de conception et de production importante afin de permettre à certaines de mes idées de pouvoir prendre forme dans la réalité — sachant bien les contraintes et les inconvénients qui l’accompagnent;
    2. la conviction que pour pouvoir prévenir et contrôler les abus auxquels peut conduire la logique du profit des actionnaires, il faut d’abord chercher à la comprendre, à en comprendre les rouages, à s’y frotter pendant un certain temps.
    Ce qui me semble manquer aux trois commentaires précédents, c’est la dimension temporelle de ces choix. On ne choisit pas aujourd’hui de travailler «pour toujours» dans la fonction publique, dans l’entreprise privée ou dans le monde associatif. Chaque choix est une étape grâce à laquelle il devient possible de déterminer ce que sera étape suivante avec une plus grande lucidité.
    Je sais bien que pendant que je serai à l’emploi d’Éditis je ne pourrai pas dire n’importe quoi publiquement sur les sujets qui nous animent depuis des années. Et je fais le pari que les gens qui me lisent le savent aussi et qu’ils sauront décoder mes prises de position et mes silences comme je le fais moi-même quand je les lis. Je n’en reste pas moins un libre penseur… qui accepte seulement de maintenir momentanément une certaine réserve sur certains sujets, le temps de réaliser les apprentissages que je souhaite remettre à la disposition de ma communauté dans un futur plus ou moins indéterminé.
    De la même façon que je n’ai jamais pensé qu’il était suffisant de lire beaucoup sur la France pour bien comprendre ce qui s’y vit, je pense qu’il n’est pas possible de comprendre la logique de la grande entreprise sans accepter d’y mettre les pieds et d’essayer d’y faire cheminer ses idées au contact des obstacles. Qu’on le veuille ou non, les entreprises privées sont indéniablement devenues des acteurs socio-économiques importants — y compris dans le domaine de l’éducation. Je pense que personne ne gagnera à ce qu’elles évoluent dans un monde de plus en plus cloisonné, avec ses règles, sa logique, son langage, ses mécanismes de défense…
    Je m’abstiendrai sans aucun doute de m’exprimer sur certains sujets, malgré l’envie, au cours des prochains mois. Je le ferai pour respecter la cohérence de la démarche dans laquelle je me suis engagé — pour apprendre, pour comprendre. Et non pas par abdication.
    Soyez néanmoins assurés que je continue à vous lire, à réfléchir, à me forger des opinions et à défendre mes idées, sur d’autres tribunes, par d’autres moyens.
    Et un de ces jours, vous me verrez rebondir sur la place publique, ragaillardi par les apprentissages que j’aurai faits et les leçons que j’aurai tirées de la période où j’aurai dû adopter une attitude un peu plus réservée.

  5. Photo du profil de YucadeTaillefer
    YucadeTaillefer 17 années Il y a

    Bien modestement, je dirais que la question de publier publiquement est essentielle à se poser:
    1/ ou aller?
    2/ à qui je m’adresse?
    3/ comment le dire?
    il parait que ce n’est pas la fin qui compte.. c’est le cheminement ou « l’aventure » au présent, au fil du temps.
    Quand on a de l’expérience et des choses à dire et même des interrogations à partager, alors on n’est plus seul puisque le lecteur participe à « l’oeuvre ».
    Dans le chaos ambiant mais organique, mettre des mots sur les expériences, les pensées, les anecdotes, les ressentis cela permet non pas la quête au mieux.. mais en quelque sorte à l’universel.
    Surfer dans le courant ou à contre-courant n’est pas essentiel du moment que le propos apporte un éclairage ou un débat ou une révélation de soi. Se réserver des moments, des mots en privé, dans l’intimité apparait normal, tout le monde, je pense, à besoin d’intimité ou de jardins secrets. Et dire des banalités n’est pas toujours une trivialité.
    Les différents rôles et fonctions font que notre « discours » s’adapte avec également les circonstances, beaucoup semble oublier que les carnets ou blogs « personnels » ne sont pas si personnel que cela, surtout s’il s’agit d’un blog engagé ou justement « impersonnel ».
    Une fois coutume , je vais parlé de moi.
    J’ai un blog « engagé » dans une cause à la fois politique et apolitique, je fais parti de clubs politiques, je fais partis d’un grand groupe financier, je fais partie d’associations loi 1901 lucratives ou non avec actionnaires ou non (qui sont de toutes étiquettes d’aileurs…) … si au départ, j’avais du mal à « assumer » les différentes casquettes, je l’assume complètement aujourd’hui. Ni blasé, ni blindé, ni nihiliste. Je n’ai jamais compté mon temps, même si je peux considéré que je me disperse beaucoup! Ne pas compter, avancer, c’est mon crédo.
    Dans tous « discours » public, il y a une personne derrière qui partage son universalité ou des opinions bien tranchées derrière des fonctions ou rôles.
    L’important est de donner du sens, de donner sens, c’est un moyen d’aller de l’avant. Je l’aime bien ce carnet: non seulement pédagogique mais également « sensuel » (dans le sens : Manière de comprendre, de juger, de donner sens).

  6. Photo du profil de BrunoDevauchelle
    BrunoDevauchelle 17 années Il y a

    Pour faire suite aux réflexions sur la liberté et l’engagement professionnel voici quelques lignes :
    Cet échange me semble d’autant plus intéressant qu’il me permet de clarifier mes positions. En premier lieu la réflexion de Clément sur la liberté m’amène à éclaircir ce que je pense. En effet je peux laisser croire que j’oppose la liberté à la pression de l’état ou de l’entreprise or je dois nuancer mon propos qui parfois dérape dans ce sens, mais cela doit être questionné. En effet il me semble tout à fait possible de vivre « sa » liberté dans plusieurs systèmes aux contraintes différentes et en cela le monde associatif n’en a pas moins que les deux autres. De plus l’exercice de la liberté individuelle dépend aussi du pouvoir d’agir dont on dispose dans la structure dans laquelle on travaille. Si je suis simple exécutant d’une politique décidée ailleurs c’est différent d’être un des acteurs/auteurs de cette politique. Et là il est vrai que le système public et désormais celui des entreprises ont une influence beaucoup plus importante sur la société. En travaillant dans petites structures associatives j’ai beaucoup moins de chance d’influencer le monde environnant que si je travaille dans un ministère ou une entreprises de dimension nationale ou internationale. En ce sens mes choix aliènent cette part de ma liberté qui consiste à agir dans le système à des postes plus influents.
    Le propos de Clément m’amène à quelques remarques complémentaires. L’intérêt de se frotter dans le temps à une entreprise est réel, je le reconnais. J’ai longtemps travaillé en partenariat avec IBM France et j’ai souvent des contacts avec des personnels de différentes entreprises du secteur TIC, édition et éducation, ce qui m’a le plus marqué c’est qu’il faut une bonne éthique personnelle pour arriver à ne pas se trouver coincé en particulier par les logiques du court terme et de la rentabilité. De plus il faut un bon niveau de maîtrise des concepts et des objets dont on parle pour s’imposer dans le staff d’une entreprise et faire valoir des points de vue qui sont en contradiction avec une hiérarchie (ce qui est encore plus difficile dans une administration).
    Par contre je ne suis pas sûr qu’il faille se frotter longtemps avec les logiques de profit pour les connaître et les comprendre. Je crois qu’il faut plutôt relativiser toute généralisation hative ce qui pourrait être mon travers. Les logiques des actionnariats sont plus ou moins pesantes selon la capacité d’une entreprise à s’inscrire dans le court ou le long terme. Il me semble que, dans le cas d’IBM par exemple dans les années 85 – 95, il y avait cette possibilité de vision long terme comme on pouvait le voir dans les colloques européens organisés dans leur centre éducation de la Hulpe en Belgique. Mais l’évolution de leur stratégie et du marché les a amenés à faire évoluer leur présence dans le secteur éducatif et des personnes.
    Enfin dernier commentaire sur la liberté de parole « publique » et « privée ». Il me semble logique que lorsque je travaille dans une « institution » (entreprise, état ou association) je dois respecter la logique collective dans mes propos. Par contre dans l’espace privé et en particulier au sein de l’institution elle même, je dois pouvoir tenir parole, et donc assumer « ma » lberté. Le problème que l’on rencontre à plusieurs reprises c’est que des contraintes autres (famille, maison, survie etc…) amènent des gens à accepter l’inacceptable (dans les cas extrêmes) ou simplement le renoncement à ses valeurs. Or c’est cela qui est au centre de ma réflexion : jusqu’où, quelque soit mon espace de travail et de vie, je suis prêt à accepter des compromis. Et j’ajouterai quelles sont les valeurs qui, transcendant mon quotidien, m’amèneront à prendre telle ou telle décision coûteuse tel que la démission ou le changement. En cela la démarche de Clément comme celle de Mario, parce que comme moi ils vivent ces choix, me semblent très intéressantes et riches de promesses pour nos échanges à venir.
    Merci
    Bruno Devauchelle

  7. Richard Désy 17 années Il y a

    Fantastique! Je découvre une parcelle de l’univers des cybercarnets. Vos commentaires sont vraiment pertinents et en particulier l’étincelle qu’ils dégagent m’assure que le courant s’avère entre bonnes mains.
    En passant, c’est moi l’individu qui risque des commentaires non sollicités. Le déclic s’est produit lorsque j’ai rencontré Mario Asselin pour la première fois l’année dernière, Depuis ce moment, je rêve de lancer mon premier cybercarnet.
    J’arrive avec un immense bagage de naïveté, de curiosité et de volonté d’apprentissage. Je suis fou de mes enfants et comme beaucoup de parents, je me sens souvent à court de ressources.
    Savez-vous, pour la première fois de ma vie, après 20 ans sur le marché du travail, j’ai enfin trouvé ma destination ultime : Aider les enfants à réussir leur vie. Reste à choisir les chemins qui me mèneront à bon port.
    Ma seule boussole prends la forme d’une question: Est-ce j’aide les parents et les enfants ici et maintenant ?
    À suivre…
    Merci de votre attention !
    Richard Désy

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