Le ministre de l’Éducation du Québec (je sais, c’est aussi celui du loisir et du sport) a décidé qu’il accordait aux commissions scolaires une allocation correspondant à une journée de suppléance pour faciliter l’administration des épreuves de fin de primaire. « Un bon geste», diront certains (j’en suis), « un coup d’épée dans l’eau » diront d’autres (je ne nommerai pas de nom, mais quelques anti-politiciens semblent prendre plaisir à s’exprimer allègrement sur mon blogue depuis peu), mais ce qui surprend dans cette mesure, c’est la date où elle est annoncée : au bon moment, de façon pro-active!
Une épreuve en mathématique s’ajoute cette année aux autres instruments qui vont permettre d’apprécier ce que donne le renouveau pédagogique. Si j’étais enseignant titulaire, j’apprécierais qu’on reconnaisse, dès le mois de mai, qu’une journée sans présence en classe de sixième année me sera bien utile pour mieux tenir compte des résultats de cette démarche dans mon évaluation du développement des compétences des élèves. Je crois aussi que les parents et les élèves y trouveront leur compte, même si ce n’est pas toujours « jojo » de voir arriver un prof suppléant en classe, en fin d’année…
C’est un signal important que cette mesure; avec l’annonce de mercredi dernier concernant « de nouvelles propositions sur l’évaluation des apprentissages», je ressens que ça bouge dans la bonne direction au cabinet du MELS. Il m’est arrivé de trouver que M. Fournier n’intervenait pas assez en public; il convient de le dire quand une mesure annoncée va dans le bon sens.
Je ne m’étonnerai pas de voir débarquer ici « mes amis » qui critiquent tout ce qui sent le parfum de la réforme, mais je serais ravi de pouvoir compter sur cette mesure si j’étais administrateur d’école. On me dira aussi qu’il y a de l’espace pour d’autres mesures du même type… bien d’accord. Admettons quand même que celle-ci touche un secteur (l’évaluation des apprentissages) qui a bien besoin d’oxygène!
N.B. Tags pour Technorati : Éducation
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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L’évaluation des apprentissages est effectivement un secteur qui a besoin d’oxygène, surtout les enseignants qui essaient d’évaluer ces apprentissages au meilleur des compétences des élèves, sans toujours répéter la même méthode pour des concepts différents.
Une journée de suppléance en fin d’année n’est évidemment pas l’idéal pour une classe de 6e année. Il y aurait sûrement moyen de trouver une activité – ou journée d’activité – qui permettrait aux élèves de ne pas être pénalisés par l’absence de leur titulaire, mais qui donnerait quand même une journée complète à l’enseignant pour se préparer à l’administration de ces évaluations finales.