Le point de presse s’est terminé sans que les journalistes aient épuisé leur lot de questions. J’imagine que c’est normal. Quand la soupe est devenue chaude sur la question de savoir ce qui est le plus important entre la souveraineté et l’éducation ou entre le remboursement de la dette et l’éducation, M. Boisclair a « viré ça au poste anglais »…
M. Boisclair était sorti depuis quelques minutes et j’entendais des journalistes poser des questions à quelqu’un. Ils étaient dos à moi, car je m’étais mis à écrire, mais je me suis levé parce que ça parlait d’écoles privées. La question était de savoir comment on était pour faire ça « s’assurer que les écoles privées gardent leurs élèves jusqu’à la fin de leur parcours secondaire. » Le courageux interlocuteur était Nicolas Girard, député de Gouin. Je lui ai fait part que déjà, une règle dans l’allocation des subventions prévoit que l’argent suit l’élève quand il y a transfert en cours d’année, et ce, dans les deux sens. M. Girard a vu que ça devenait technique et s’est excusé. Ce que j’ai bien aimé quelques minutes plus tard, c’est que « le gars des com » du parti m’a offert d’aller chercher Camil Bouchard si je voulais avoir plus de renseignements. Il était en train de manger avec des collègues députés. Je l’ai remercié, mais je crois que lui et moi… on en avait assez. Fin des opérations, je rentre chez nous.
Mise à jour du lendemain : Le communiqué officiel émis au terme de ce Conseil national thématique sur l’éducation.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Très intéressant que cette couverture du congrès. Merci pour les infos et bravo d’y avoir été en tant que blogeur.
Bonjour Mario !
Pour ce qui concerne le contenu de ce conseil général, je demeure convaincu que le PQ a manqué le coche. Et Camil Bouchard, l’auteur du lumineux rapport « Un Québec fou de ses enfants », doit penser comme moi.
Des écoles inclusives, ça va plus loin qu’un modèle de financement, c’est d’un modèle de société dont il est question.
« L’électoralisme à la petite semaine risque d’éteindre bien des débats » écrivait ce weekend Josée Boileau dans un éditorial. On en a tous été témoins. « On s’en doutait pour ce qui est du financement de l’école privée » écrivait-elle plus loin, ajoutant: « (…) mais Sylvain Simard, un des lieutenants de M. Boisclair, a planté le clou dans le cercueil hier en déclarant quele débat (sur le finacement) est peu pertinent en termes politiques.
Vois-tu, j’espère que l’expérience du journaliste-citoyen deviendra plus commune, parce que le vrai débat c’est en-ligne qu’il pourrait se faire, en direct. Et je suis sûr que si la formule devenait populaire, nombreux seraient les congressistes qui voudraient suivre sur leur portable… Les François Legault, Sylvain Simard et Camil Bouchard de ce monde pourraient recevoir « live » du feedback de la blogosphère plutôt que de se contenter de leur entourage immédiat ou des « spin doctors ». Parce que, les « spin doctors » eux, c’est sûr qu’ils ont dû te lire !!!
Ce matin Marc, je suis encore plus convaincu que jamais de l’importance que des blogueurs attachés à une thématique soient présents à chaque rassemblement de ce genre. Je jongle à l’idée d’écrire une genre de lettre ouverte où j’interpellerais les acteurs du monde de l’éducation à ne pas laisser passer l’annonce du PQ de faire de l’éducation LA priorité. En gros, si le contenu devient vague et purement électoraliste, si la coquille s’avère vide… il se pourrait qu’on « BRÛLE L’IDÉE » de faire de l’éducation le point d’ancrage d’un projet de société. Autrement dit, si le PQ manque son coup, c’est l’éducation qui en souffrira, et peut-être pour longtemps. Qu’on soit péquiste ou pas, on doit absolument s’intéresser à ce qui se passe au PQ. Nous risquons de ne pas voir une occasion comme celle-là de sitôt, surtout si la proposition reste superficielle…
Ça t’intéresserait de participer à une démarche en ce sens?
Et vous qui suivez peut-être l’action ici depuis deux ou trois jours… ça vous « parle » cette suggestion ou je suis seul à penser que c’est : soit extraordinaire, soit dangereux pour notre domaine ce qui découle de l’annonce de M. Boisclair d’en fin de semaine?
La phrase de Mario qui décrit le mieux à mon sens l’état d’âme du blogueur qui témoigne en direct d’un tel événement, c’est : «Je demeure vigilant.»
Et les commentaires que j’ai trouvé les plus pertinents dans le contexte, ce sont ceux qui ont soutenu cette vigilance. Je pense ici à l’intervention de Clément : «…mais ça me semble tout écrit d’avance. Non? Bah… À toi de me dire… »
Cette combinaison en constante évolution d’un billet à l’autre des observations à chaud sur place du blogueur et du questionnement à froid à distance de ses lecteurs m’apparaît porteuse à moyen et long terme d’une nouvelle démocratie. Une démocratie dans laquelle le citoyen peut influencer la politique autrement qu’une fois aux quatre ans.
Grâce à Mario et comme lui, «je suis encore plus convaincu que jamais de l’importance que des blogueurs attachés à une thématique soient présents à chaque rassemblement de ce genre».
Et pas seulement dans le domaine de l’éducation…
Bonjour !
Sur le fond, je suis assez d’accord avec Jean. Ça allait un peu dans le sens de mon commentaire (3). Toutefois, en repensant aux « spin doctors », je me suis dit qu’ils finiraient bien par trouver une façon de diriger la circulation sur les blogues, comme ils le faisaient en payant des gens en période électorale pour qu’ils monopolisent les lignes ouvertes…
Y’a pas à dire, tout ce qui entre en contact avec le pouvoir finit par se salir… On se souvient de Serpico, ce policier joué par Al Pacino qui lutte contre la corruption chez les forces de l’ordre et qui réalise au finish que la seule façon d’être à la fois flic et honnête dans son patelin, c’est de renoncer à être flic!!!
Je ne vois pas qu’en France nous ayons un conseil national de ce genre. Mais beaucoup d’observateurs remarquent des convergences dans les programmes annoncés par Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. Au lieu de nous en plaindre, nous devrions essayer d’en profiter pour faire avancer quelques idées concernant la réforme du système éducatif. Par exemple, nous devrions leur demander à l’un et à l’autre s’ils sont d’accord pour considérer que les établissements scolaires doivent acquérir davantage d’autonomie.
S’ils pouvaient s’engager sur ce point (et sur d’autres) avant l’élection présidentielle, il serait beaucoup plus facile ensuite à celle ou celui qui remportera cette élection de faire passer la réforme.
Un petit mot en cette fin d’après-midi pour te dire Mario, à quel point il fut « tripatif » pour moi qui n’ai pu participer à vos échanges de la semaine dernière de lire tes textes et les commentaires de tes collègues. On sent l’énergie, on sent la vitesse à laquelle se déroulaient les choses. Quelle belle aventure! Danke!
Messieurs,
Je ne veux pas être rabat-joie, mais Lucien Bouchard avait lui aussi promis que l’éducation serait une priorité de son gouvernement. De même pour Bernard Landry, Jean Charest… On peut remonter de la sorte au moins jusqu’à Maurice Duplessis!
Il existe des énoncés politiques qui sont éculés. Celui-là en est un.