Chacun de nous se prépare à revenir dans la grande salle où nous allons écouter Benjamin Laplatte (FEUQ) et Gaétan Boucher (Fédération des cégeps) nous parler de financement des établissements d’enseignement supérieurs en région. Les gens qui entrent n’ont pas la tête à ça. Certains se demandent pourquoi M. Simard a mis son poids en arrière du dégel des frais de scolarité après avoir été à l’avant-plan vendredi soir en déclarant qu’il valait « mieux inciter les militants à résister à l’idée d’ouvrir à ce moment-ci un débat un peu religieux public-privé » puisque ça lui semblait « peu pertinent en termes politiques ». Une deuxième déclaration dans la même fin de semaine où chacun se demande (comme lieutenant de M. Boisclair) « où ils s’en va exactement? »
D’autres ont déjà hâte de voir (ou de lire) la réaction de M. Boisclair. Les spéculations vont bon train pour demain en plénière. Personnellement, je vois fondre la tension autour de la remise en question du financement des écoles privées et monter la pression (des jeunes en particulier) autour de celle sur l’accessibilité aux études supérieures. Il y a aussi le comment on va présenter « l’école inclusive » pour que la proposition soit porteuse de consensus et d’innovation. Bon… les intervenants commencent; écoutons-les tout de même.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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En complément…
C’est vraiment spécial de voir paraître en ligne un article dont on a vu la trame se construire minute en minute. Les gars (je n’ai pas vu de femmes dans la salle de presse aujourd’hui) sur « le beat » sont vraiment très forts!
Je lis le texte sur Canoë et ça renforce mon impression, exprimée dans un commentaire précédent, qu’encore une fois on se sert de la question d’un éventuel dégel des frais de scolarité pour « détourner l’attention » d’autres sujets chauds. Tout simplement parce qu’on sait bien que les médias ne résisteront pas à faire la une avec ce sujet même si à peu près rien de nouveau sur le sujet n’a été dit depuis des années.
Sur le jeu auquel se prête Sylvain Simard, qu’on reconnaît généralement comme un joueur « fidèle à ses chefs », et sur les éventuelles réactions d’André Boisclair… je ne peux qu’imaginer un nouvel épisode du bon vieux scénario « bad cop, good cop », ou l’un distrait l’attention, quelque soit la stratégie utilisée, et l’autre arrive en arbitre, en conciliateur, etc. Tout ça étant évidemment soigneusement planifié…
À voir… mais ça me semble tout écrit d’avance. Non? Bah… c’est vrai, peut-être que je me raconte des histoires.
À toi de me dire…
Un congrès du PQ, c’est aussi excitant qu’un bon match de hockey, y’a pas à dire… sauf que le hockey n’est pas arrangé, lui.
J’imagine qu’au PQ on se dit que c’est une des dernières occasions de mettre cartes sur tables. Après ce congrès, M. Boisclair voudra qu’un minimum de dissension s’exprime ouvertement. Je me suis laissé dire que M. Simard pense vraiment ce qu’il a dit sur le sujet en cause. Aussi, il se peut qu’il ait voulu s’affranchir un peu de l’image du « gars qui dit toujours comme son chef »; d’autant plus que le risque que la proposition passe était à peu près inexistant vu que le tiers des membres votant sont de l’aile jeunesse.
Enfin, n’oublions pas que le but de l’exercice est de montrer un parti qui ne fait pas que dire que sa priorité est l’éducation; il lui faut des propositions qui frappent et qui montrent hors de tout doute des mesures concrètes.
Autre chose… Certaines personnes n’aiment pas qu’à chaque fois qu’il est question de gros sous pour financer une mesure, on dise : « quand on va être indépendant, on aura 100% de nos impôts et ….». La déclaration de Sylvain Simard n’a peut-être pas pour but de détourner l’attention, mais elle peut vouloir dire aux jeunes ou à d’autres qu’il ne faut pas charrier et que les moyens ne sont pas illimités pour réaliser des choses. L’école de 8 à 5, il y a quelques millions là-dedans…
On verra bien demain.