Je suis à l’extérieur de la maison depuis trois jours. Je vais chercher un de mes fils ce soir à l’aéroport et nous avons fait coïncider cette escapade avec un petit séjour dans la famille qui habite Montréal. Beaucoup de golf au menu (dont cette ronde en compagnie de CFD), du repos aussi et de bien bonnes discussions. L’utilisation des blogues est au centre de plusieurs conversations avec mes frères, les cousins et cousines puisque la question de ce que je fais maintenant dans la vie m’est souvent posée. « Directeur d’école », c’est un titre qui avait le mérite de fixer rapidement les gens sur ce que ce que je faisais, mais « entrepreneur chez Opossum », ça ne dit absolument rien sur mes nouvelles occupations. Lorsque je fais le tour avec eux des différents genres de mandats sur lesquels je travaille, la question des blogues est toujours celle qui fascine le plus. Les gens de ma famille ont commencé à découvrir mon blogue voilà peu de temps et le mot lui-même devient plus familier maintenant que les grands médias l’utilisent.
Il m’est arrivé d’évoquer des réflexions proches de cet article en voulant expliquer mon sentiment mitigé de certaines expériences d’utilisation. Ma déception vient du phénomène qui porte plusieurs individus, institutions ou entreprises à vouloir être « tendance » sans vraiment essayer de comprendre dans quel monde ils mettent les pieds. J’ai aussi évoqué quelques expériences bien réductrices du pouvoir des blogues dans cet ensemble médiatique où on a l’impression que « le paraître » devient plus important que tout par moment. À l’inverse, j’ai intrigué quelques personnes en conseillant à un jeune chef cuisinier qui débute à la télé (nouveau projet dont je reparlerai) de se doter d’une stratégie Web pour capitaliser davantage sur son initiative. L’arrivée de « You Tube » en matière de production vidéo pourrait représenter beaucoup pour ce jeune homme de vingt-trois ans. Il me semblait important de lui parler un peu du Web 2.0 compte tenu de la tranche d’âge qu’il veut joindre avec son projet qui s’enligne vers Canal Vie tout en étant complémentaire à son rôle de propriétaire d’un resto qu’il tient non loin de nos nouveaux bureaux de Montréal chez Opossum. Inutile de dire que « l’affaire Lucie Laurier » a pris le dessus dans les discussions davantage que mes utilisations pédagogiques…
Ce matin, mon frère s’est ouvert un compte chez Bloglines ayant retenu les grands mérites de la syndication de contenu. En faisant le tour de quelques sites Web qu’il fréquente dans son domaine, j’ai encore réalisé que les fils de nouvelles sont de plus en plus présents sur les pages Web. Après l’installation, j’ai été heureux de constater dans mon agrégateur que le cahier Zoom du Soleil de Québec publiait quatre articles touchant l’utilisation des ordinateurs à l’école :
- « Vive l’ordinateur à l’école! »
- « Beaucoup de chemin à parcourir »
- « Slt, qus tu fè ? »
- « Un appui aux régions »
La lecture de ces articles a encore été une occasion d’apprécier le chemin parcouru depuis que j’ai changé d’emploi puisque la directrice de l’école où j’ai oeuvré y est citée…
Je réalise que j’aurais pu donner d’autres exemples spectaculaires d’utilisation des blogues pour communiquer. Que dire de ce qu’on peut lire chez Héloïse au sujet du combat de Ian Beaudet, un ami de CFD. D’ailleurs, je sais que cette fenêtre ouverte par la compagne de Ian représente énormément pour mon associé qui a encaissé la nouvelle de l’accident avec beaucoup d’effroi.
Pendant qu’un blogueur prépare son allocution de début d’année, moi je me dispose pour une grosse semaine de travail où nous terminons l’installation de nouveaux outils de gestion de « ferme de blogues » pour les écoles où nous avons implanté les cyberportfolios d’Opossum. Je dois me rappeler de rafraîchirCette innovation a de l’impact sur notre page où il est question des tarifs associés aux fermes de blogues par notre solution puisque les coûts ont baissé énormément par l’avènement de notre console programmée pour éliminer les frais récurrents d’une année à l’autre.
Toutes ces conversations m’ont mis en appétit pour cette vraie semaine de rentrée pour plusieurs de mes clients et partenaires. Combinés aux récits de mon fils de retour de Californie, ces discussions m’auront confirmé le grand intérêt des gens qui m’entourent pour les nouveaux moyens de communiquer qui développent des solidarités et qui nous lient davantage les uns aux autres…
