RDI et la problématique du code vestimentaire à l’école

Internet étant ce qu’il est, on me repère facilement quand il est question d’école, du rôle de la direction ou de l’utilisation des technologies pour apprendre. Ce matin, à quatre-vingt-dix minutes d’avis, j’ai reçu (et accepté) une invitation à parler du rôle du directeur d’école dans la gestion du code vestimentaire dans un contexte où les conseils d’établissement décident maintenant pour chaque école de ce qui sera accepté ou non. Je me suis donc présenté à 11 h 25 pour RDI en direct. Après le topo de Julie Dufresne, France Beaudoin a rencontré Mme Johane Corbin de la Fédération des comités de parents du Québec qui est venue expliquer la position des parents sur cette question. Mme Corbin a donné son appui à la décentralisation des décisions école par école et a nommé quelques enjeux pour un parent…
J’étais là pour présenter le point de vue du directeur d’école. Essentiellement, j’ai raconté le désir des enseignants d’être appuyé de leur direction et notre désir que les profs « appliquent » tous de la même façon les règles en vigueur. J’ai parlé de l’importance des explications du début de l’année; faire le tour des classes, rencontrer les parents et mettre au clair les tenants et les aboutissants de ce qui est prévu au code de vie de l’école. Certains jeunes testent l’application au quotidien de ce qui est prévu et ils demandent « qu’on les comprenne » dans leur quête d’identité, mais notre rôle est aussi d’éduquer aux valeurs et avec la perspective du choix de chaque école, ces valeurs doivent être expliquées et promues supportant ainsi les actions qui visent à les transmettre. J’aurais pu dire (oups, j’ai oublié) que tout bon directeur est souvent muni d’un kit de vêtements moches (mais propres) qu’il peut offrir à un vrai récalcitrant qui « a oublié et qui ne peut faire autrement… » Le directeur qui communique bien ses attentes et qui intervient dans le sens de ses explications s’en sort toujours bien si le code vestimentaire est précis et représentatif des volontés de la communauté éducative!
La demi-heure de l’émission s’est terminée par une entrevue en compagnie d’Égide Royer qui a bien expliqué la problématique de l’identification aux vêtements et aux « gangs » à l’adolescence; il a aussi été question des interventions à faire quand un jeune « teste » le décorum de l’école.
Parti du bureau à 11 h 20, de retour à 12 h 30 après un dîner raccourci, je dois dire que c’était très sympathique de pouvoir accepter l’invitation de RDI sans trop hypothéquer ma journée de travail. L’avantage d’être bien référencé sur Internet, celui d’oeuvrer dans des locaux d’affaires à proximité du centre-ville et enfin (le plus important), avoir quelque chose de pertinent à dire sur le sujet (de l’avis des recherchistes) explique pourquoi certains téléspectateurs auront reconnu ma binette ce midi à l’écran.

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