Martine et Laurent sont conjointement et solidairement responsables d’une difficulté à aller au dodo ce soir. Par leur faute, je ne me sens pas capable d’aller mettre un point final à ma fin de semaine. Je ne sais pas où je m’en vais avec ce billet, mais je sais d’où je pars…
« Jour de pluie @ Chroniques blondes » se trouve à être une saprée belle histoire qui peut difficilement être commentée tellement il y a de pistes pour réfléchir. Karl s’est arrêté à ce « Au fond, c’est simple, on aime les lieux où on a été aimé. » Moi, c’est « Ce Québec de beau-frère qui trouve “cher” de dépenser pour l’éducation d’un enfant, mais pas pour l’achat d’un ski doo, d’un chalet, d’une troisième auto. » qui vient me chercher. Le capitaine (c’est Laurent ça) nous recommande « avant tout commentaire » de lire l’intégral du billet et il a bien raison.
Ce qui remonte au terme d’une relecture, c’est le paradoxe de rencontrer des gens qui aiment tellement et haïssent profondément, en même temps, ce coin de pays qui est le mien.
« Et pourtant, je ne cesse d’attendre de lui le meilleur. »
Voilà… Le coeur de l’histoire est ici, me semble-t-il. Nous attendons d’une terre comme celle du Québec, de ces gens qui l’habitent, de bien grandes choses; les meilleures en fait et on aurait tort de penser autrement. Quand on s’aperçoit que le jeu le plus populaire est celui de qui est-ce qui pisse le plus loin, on déchante. On tourne le regard et c’est le solo de la guitare de Jérémie qui nous enchante… Aller comprendre!
Ce soir, j’irai dehors avant de me coucher. Je regarderai autour et je me fermerai les yeux. Je penserai à mes beaux-frères, ceux que je connais.
Et je serai heureux de pouvoir me dire que j’ai dans ma famille le meilleur « Québec de beau-frère » qu’on puisse demander de connaître…
Salut Mario, merci pour la partition de guitare. Je l’ajoute à mon répertoire. Qui sait ??? peut-être autour d’un feu de camp un bon jour…
Prends soins !!!