Deux citations, deux visions de l’école?
Cette première tirée d’un article de Christian Rioux à paraître demain au Devoir :
« Dans un plaidoyer pour le retour aux humanités, le ministre a souhaité le rétablissement de l’autorité de l’enseignant et le relèvement du niveau d’exigence. »
Clément a traité du même sujet voilà quelques jours…
Et puis celle-ci tirée d’un blogue de prof rapporté par Patrick Lagacé :
« Parce que même si on enseigne aux élèves à régler leurs conflits de manière pacifique, par la communication et la recherche de solutions positives, n’allez pas croire que les profs se font un devoir de montrer l’exemple! L’enseignement étant un monde de femmes, la chicane pogne à rien et ça se saute à la gorge, toute manucure française dehors, coups de sacoche en prime. Ensuite, une fois le pli de la jupe effacé et la mèche de cheveux replacée, elles font sereinement la paix avec vous. En apparence seulement. Car elles prévoient déjà comment s’y prendre pour vous le faire payer parce que, de toute évidence, l’attaque en furie n’a pas fait assez de dommage. Et non, mesdames, je n’accepterai aucune critique à ce sujet! Vous savez très bien que c’est vrai. Certes, c’est une généralité, mais on n’appelle pas ça une «généralité» pour rien! Because c’est général, tsé! J’atténuerai toutefois l’insulte en disant que les hommes en éducation finissent par prendre ce mauvais pli. »
Le contraste m’a frappé puisque j’ai lu ces deux extraits presque bout à bout. Mais en vérité, le « prof maudit » (c’est le nom que se donne le blogueur du 2e extrait) est pas mal plus subtile qu’il en a l’air à la première lecture, alors que Sarko lui, il n’a pas l’air subtile du tout 😉
À suivre, dans les deux cas…