«À ces nouvelles façons de partager l’information, il faudra trouver de nouveaux noms. “Journalisme citoyen” ne m’a jamais convaincu. C’est une étiquette, mais sans qu’on sache trop ce que le paquet qu’elle recouvre devrait contenir exactement.»
Cet extrait vient de Sébastien Bailly qui commente un excellent billet sur Adverbe, «La tarte à la crème du journalisme citoyen». Il est question également d’un texte d’Antoine Robitaille paru récemment au Devoir que j’avais gardé dans mes signets, «Le “citoyen” à toutes les sauces» :
«La mode ou la tendance semble être à utiliser le mot citoyen, comme adjectif, pour remplacer le mot civique», constate-t-il [en parlant de Michel Venne]. «C’est du moins ainsi que je l’entends personnellement, même si je le fais un peu à contrecoeur». Selon lui, «le sens du mot civique semble s’être perdu». L’adjectif civique, aujourd’hui, est plus spontanément associé au «civisme» «plutôt qu’à l’exercice des droits politiques et de la participation civique», dit Michel Venne. Mais, dans une certaine gauche, «citoyen» devient de plus en plus un synonyme de «militant», «quelqu’un vraiment engagé à gauche», note-t-il.»
Avec ce que je viens de vivre en fin de semaine, ce billet tombe à point nommé. Faudra que je repense sérieusement à utiliser un autre vocable pour ce type d’exercice. J’aimerais bien partir du «média participatif» de Benoît Raphaël Grenoble.
Les mots de la fin à Sébastien Bailly :
«Ce qui est sûr, c’est que le rapport à l’information,- sa production, sa consommation, et les rapports que chacun a avec -, change.»
Ouais m’sieur!
Tags: "La vie la vie en société" Pédagogie et nouvelles technologies
Est-ce que « journaliste indépendant » pourrait servir ?
C’est à dire un(e) journaliste qui n’apartient ni à la « AP », Associated Press, ni à un quelconque Journal, tels La Presse, Le Devoir, etc.
Ou encore, « journ@liste indépendant » ?
Bonne journée !
On peut parler de journaliste pigiste. Le problème, c’est que, pour avoit été journaliste et suivi une formation universitaire en communication, j’aurais mieux aimé que le terme «journaliste» soit plus contrôlé, un peu comme on le fait dans le cas des psychologues.
Un psycho-thérapeute n’est pas un psychologue. Il n’est pas tenu de respecter certaines règles déontologiques. De même, un véritable journaliste a un code de déontologie à respecter, est membre d’une association professionnelle et respecte les avis du Conseil de presse, par exemple.
Il y a des dangers que des gens s’improvisent journalistes sur Internet sans en avoir les compétences. Il y a la reconnaissance des pairs qui sert de caution morale, mais faut-il une reconnaissance officielle?
J’aime bien le terme de «média participant» pour désigner l’organe, mais comment qualifier les membres de celui-ci?
Je considère que votre questionnement est fort pertinent et pourrait être porté devant des «autorités» en la matière (Conseil de presse du Québec, universitaires, etc.).
De toute façon, avec Internet, cette question devra être résolue un jour ou l’autre. Pourquoi ne pas être un précurseur dans ce domaine, M. Asselin?
« média participatif »
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