Entre deux rendez-vous à Montréal ce matin, j’écoute l’excellente intervention de Louis Duquet (Président de la Chambre de Commerce de Québec) qui est en lien avec la prise de position de Robert Lepage que j’ai lu hier soir dans Le Soleil. Tout comme M. Duquet, je trouve que l’utilisation du mot xénophobe pour qualifier le caractère de Québec est un peu fort, mais s’il permet de se cracher dans les mains pour manifester plus d’ouverture aux différences, je l’accepte.
Mais ce matin, je ne peux m’empêcher d’ajouter mon grain de sel puisque je passe beaucoup de temps à Montréal et que je reviens de New York. Je n’ai pas entendu ce que M.M. Yves Jacques et Gaston L’heureux ont dit sur le même sujet (j’écouterai quand j’aurai une minute), mais je ne voudrais pas non plus que l’ouverture des gens de Québec ressemble au nihilisme sur le plan des valeurs manifestées dans les «grandes villes». Je ne crois pas au relativisme extrême qui mène à ce que toutes les valeurs soient égales. Je ne crois pas qu’une ville qui possède une identité forte comme Québec peut (et doit) devenir tolérante et ouverte au niveau de ces grandes villes qui, à force de tout vouloir, ont perdu une partie de leur âme. New York semble avoir fait un gros ménage sous le leadership du Maire Giuliani, mais Montréal fait pitié à voir dans son acceptation de tout!
N.B. Je reviendrai pour faire un peu de nuance… le temps me manque. Il fallait bien que le gars de Québec à Montréal en mette un peu pour provoquer le débat!
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Je trouve pour ma part que le message de Robert Lepage a été mal interprété — les vives réactions à l’emploi d’un mot très fort nous ayant distrait de ce que j’estimais personnellement être au coeur du message:
Il ne s’agit pas d’ACCEPTER ou de TOLÉRER l’autre au dépend de soi;
Il s’agit d’APPRÉCIER, de VALORISER, de RECONNAÎTRE l’apport de l’autre.
Il ne s’agit pas de s’accomoder de la présence de l’autre, mais de reconnaître que nous avons besoin de lui, qu’il représente une richesse, parce qu’il nous nous donne accès au monde, à un nouveau monde.
C’est un peu l’idée que je cherchais à développer dans ce texte:
http://carnets.opossum.ca/remolino/archives/2006/07/limmigration_a.html
Mario, j’étais partie pour te faire un petit commentaire. Mais plus il allongeait, plus je me disais que j’étais aussi bien de le publier sur mon blogue.
Alors le voici. Tu peux le lire là : http://analaurabaz.typepad.com/le_carnet_dana/2006/10/allez_jajoute_m.html
Merci à vous deux pour ces précieuses réflexions. Je ne sais pas si Robert Lepage a été mal interprété, mais il a senti le besoin de revenir sur ses propos dans le Devoir de ce matin. À Lire…