Il y a des lectures qui rafraîchissent…
Celle-ci, par exemple :
«J’ai demandé de visiter les classes dont les enseignants font preuve d’innovation. J’aimerais demander aux élèves qu’est-ce qui les pousse à apprendre et ce qui leur donne le goût d’apprendre. Je tiens aussi à parler aux parents. J’ai posé trois questions qui englobent les changements auxquels il faut s’attendre. Je vous les présente ci-après afin d’obtenir vos idées.
- 1. Comment encourager et récompenser les enseignants et directions d’écoles qui font preuve d’innovation?»
- 2. Comment intervenir plus rapidement et de façon plus efficace pour les élèves ayant des besoins spéciaux?
- 3. Comment faire pour que chaque enfant découvre quel est son talent, ce qui le passionne?»
L’auteur de ces lignes affiche clairement que son mentor en éducation est du genre à «étudier les personnes remportant du succès afin de déterminer ce qu’ils faisaient de bon au lieu de demander quelles étaient les erreurs des autres».
Celui qui a signé ce message est ministre de l’Éducation au Nouveau-Brunswick. Ça tombe bien, j’ai une visite à faire dans ce coin de pays prochainement… Dans le contexte où il y a là-bas des «blogologues» qui analysent l’utilisation des cybercarnets en éducation, je me sens des atomes crochus avec ce beau monde…
«Chauffeur, suivez cette voiture!»
Ces questions, nous nous les posons depuis des dizaines d’années en France et chaque minitre y va de son petit texte. Aucune vision à long terme, aucune perspective sérieuse puisque les rémédiations ne prennent pas en compte la globalité des données qui engendrent des difficultés scolaires ou que les difficultés scolaires traduisent.