Je pars pour Tunis ce soir. Une petite escapade de deux jours en compagnie de deux personnes de Microsoft France (Thierry De Vulpillieres et Monique Royer). J’agirai à pieds levés comme «keynote speaker» à un événement co-organisé par le ministère Tunisien de l’Éducation et de la formation et Microsoft Tunisie. Le titre de ma présentation est «Éducation pour les TIC ou par les TIC?»
À l’étude du programme de la rencontre, je constate que j’ai soixante-quinze minutes pour mon intervention qui suit celles du ministre, SE. Sadok Korbi et du Président de Microsoft Afrique et Moyen Orient, M. Ali Faramawy. Je participe également à un panel-débat pour soixante-quinze autres minutes en compagnie de Bechir Bouraoui, Adel Gaaloul, David Langridge, Claude Lutggen. Le contenu des autres activités est tout aussi intéressant : politique des ENT, école du Futur, vision stratégique et approche opérationnelle des TIC à l’école, «Peer Coaching» et Gestion du changement ainsi que Communautés Virtuelles Éducatives et Programme des Enseignants Innovants. Deux journées très intéressantes m’attendent donc, dans un contexte culturel avec lequel je suis assez peu familier.
Ne sachant pas si je pourrai bloguer de Tunis, les internautes comprendront que les prochains jours soient tranquilles ici. Allez hop… en Afrique du Nord!
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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J’espères que tu nous en fera part du compte rendu, ça m’intéresse !
ps. Si je savais je t’aurais mis en conact avec des blogueurs sympa de Tunis…
Chanceux, va! Bon voyage!
salut Mario,
J’espère que Paris Lifestyle ne te manque pas trop… jocking: how is Tunis ? Let us know if blogs and RSS are used within Enterprises on http://b-r-ent.com
Si tu repasses à Paris let me know
Gilbert
Merci Mario, d’avoir accepté cette invitation, d’avoir su transmettre ton énergie pour déplacer des frontières et des usages. Un simple petit correctif sur ce billet pour extraire Monique Royer de ta parenthèse. Monique était invitée au même titre que toi, pour votre regard vif et prospectif sur les TICE, Monique est une des plumes du Café pédagogique et non de Microsoft… tu l’embarques chez MS par erreur comme cet enseignant Tunisien qui t’a questionné sur Microsoft 😉
Bonjour,
Vous avez parlé de censure dans ce post http://www.marioasselin.com/archives/2006/11/cas_probable_de_1.html et je vous en remercie.
Vous savez certainement que c’est l’ATI qui applique cette censure.
Avez vous eu l’occasion d’en parler en Tunisie? Et en particulier avec Adel Gaaloul qui est le PDG de l’ATI?
A bientôt.
Bonjour M. Tounsi,
Pendant mon séjour en Tunisie, je n’ai pas eu l’occasion de rencontrer de gens s’identifiant de l’Agence Tunisienne d’Internet. Comme je le mentionne au commentaire #8 du billet que vous hyperliez, j’ai constaté à la fin de mon séjour que votre site n’était pas accessible de l’Hôtel où je logeais. Pendant les deux jours où j’étais dans la région de Tunis, j’ai souvent cliqué sur des pages de Wikipédia, car c’était ce qui me préoccupait. J’ai posé des questions exclusivement sur les contraintes reliées à l’utilisation de WP. Les réponses m’ont satisfait.
Sincèrement, s’il m’était venu à l’esprit le cas de votre site pendant que j’avais la chance de côtoyer des gens du ministère de l’Éducation Tunisien, je me serais senti à l’aise de poser la question à plusieurs personnes, car le climat de la rencontre était propice aux échanges de points de vue divergents. Je ne sais pas ce qu’on m’aurait dit à propos de l’Agence, mais aujourd’hui, je comprends mal (après être allé là-bas) pourquoi on censure des sites en Tunisie (si c’est le cas, et il y a tout lieu de le croire). Il m’a semblé que les gens là-bas soient capables de beaucoup de discernement… et puis ça donne encore plus d’importance aux sites qu’on censure, non? J’imagine que de là-bas, on ne doit pas voir cette censure ou encore, on se dit qu’il est préférable de ne pas s’embarquer dans tout ces débats alors qu’il y a tant à faire?!?
J’aurais bien aimé que la conversation avec Houssein se poursuivre, car il m’en manque des petits bouts pour bien comprendre ce phénomène. C’est la perspective éducative qui m’intéresse. Tous les parents du monde appliquent une forme de censure dans le processus éducatif à travers les âges de leurs enfants. C’est socialement assez admis. Mais vient l’âge de l’adolescence où la libre circulation de l’information est un bien meilleur outil que la surprotection, surtout si on a bien fait son travail d’éducateur.
J’ai aimé ce que j’ai vu en Tunisie et il me manque des faits et des opinions, manifestement. En plus, je n’aime pas m’aventurer dans des jugements de société, surtout vis-à-vis des contextes culturels que je ne connais pas bien. J’imagine que si j’étais la personne dont on censurait les propos, je serais un peu plus émotif, mais pour le moment, je suis encore dans une phase «demande de plus d’informations»…
J’ai probablement raté une bonne occasion d’en savoir plus à ce niveau quand j’étais là-bas… Peut-être que c’est mieux comme ça aussi; je ne sais pas. Je n’ai pas les réflexes d’un journaliste, parce que je ne suis qu’un «édublogueur»…
Bonjour,
Tout d’abord je vous remercie pour votre réponse.
Je fait toute mon éducation en Tunisie et j’en suis assez fier en cotoyant des collègues occidentaux. Ce qui nous manquait dans notre cursus, par rapport aux pays développés, c’est les activités parascolaires. Sinon, j’ai eu la chance d’avoir des enseignants compétents et surtout extrêmement motivés. Dans ma famille il y a plusieurs enseignants et ils sont anonymes sur la dégradation de notre système éducatif et surtout sur la démotivation des enseignants.
J’en parlerai un peu plus en détails dans un de mes prochains posts et je vous en tiendrai au courant.
Par ailleurs, vous l’avez parfaitement dit, les parents et le système éducatif ont l’obligation de censurer certaines informations pour la protection des enfants et des jeunes élèves. Cette censure doit être dans l’unique intérêt de l’enfant et en passant je trouve qu’il est admissible de politiser les calasses de l’école (voir ce post http://mouwatentounsi.blogspot.com/2007/01/lcole-de-demain.html et celui là http://mouwatentounsi.blogspot.com/2006/12/les-carnets-scolaires-de-nos-enfants.html)
Par ailleurs, je suis persuadé que lorsqu’on censure l’information adressée aux adultes en tunisie, on le fait dans le but de protéger les intérêt du système en place et en aucun cas afin de protégr le destinataire de l’information.
A suivre.
Désolé, une « ) » s’est collé à la fin du deuxième lien, ce qui fait qu’il ne marche plus.
voici le lien : http://mouwatentounsi.blogspot.com/2006/12/les-carnets-scolaires-de-nos-enfants.html
Un simple commentaire pour mentionner que la situation de la liberté de presse et autres questions relatives à la vie en société continuent de me préoccuper en Tunisie. Ce billet du carnet d’Alain Gravel me fait croire que mon regard sur la situation dans ce pays a peut-être été empreint de complaisance. De fait, je n’ai rien à redire sur ce que j’ai vécu, mais avec ce que je sais maintenant, je crois que j’aurais pu investiguer davantage pendant que j’étais sur place. J’ai écouté une entrevue de Radhia Nasraoui à la radio de Radio-Canada (du genre de celle qu’elle a accordée à Libé) et ce qu’elle a à raconter est plutôt inquiétant…