Le sociologue Michel Lemieux a commis trois analyses sur Québec, la ville, publiées dans Le Soleil à l’occasion de cette période des Fêtes :
- Les Arthuriens exclus et les Jeff revendicateurs
- Les médias de Montréal déboulonnent Fillion
- L’énigme Québec ou le sentiment d’aliénation
Il y est beaucoup question de ce qui divise Québec et un peu de ce qui pourrait l’unir :
«En conclusion, on voit que l’affrontement entre les deux cités, celle d’en haut et celle d’en bas, constitue une trame de fond majeure dans la dynamique de notre région. Tout un réservoir de frustrations, de préjugés et surtout d’immobilisme en découle. Des élites trop figées, des jeunes en luttes stériles, cela n’entraîne pas une région vers le futur, l’innovation et l’audace !»
Intéressant à lire, mais ça donne l’impression du gars qui conduit son auto en gardant les yeux rivés dans le rétroviseur. Je trouvais quand même important de garder la trace de ces articles dans le contexte où le groupe de Zap-Québec a peut-être mis la patte sur un des projets les plus rassembleurs des dernières années. L’ingrédient de base me semble être ce petit rien qu’on appelle «le plaisir de la cause». Le projet répond à des besoins, est porté par une base de besogneux, recueille la faveur de gens de tous les âges et ne permet pas à un petit groupe de s’enrichir au détriment des autres. Il n’est ni basse ville, ni haute ville; ça doit aider un peu…
Il me faudra revenir à ces textes au moment de rencontrer les gens de la Chambre de Commerce de Québec lors du prochain Forum économique…
Tags: "La vie la vie en société" Zap-Québec
Mes souhaits de bonne année, monsieur Asselin!
Je sais aussi que M. Lemieux a participé à une entrevue radio à ce sujet, mais je n’arrive pas à me souvenir de quel poste. Cette rencontre fut plus qu’intéressante, je dois l’avouer.