Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de
vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le
candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire
pour le travail ou
pour la politique.
M. Asselin, bon retour parmi nous!
Il existe également deux autres textes qui abordent cette nouvelle. Lisons-les et soyons un peu méchant sans pour autant vous écorcher si vous le permettez.
Ainsi, dans La Presse, on apprend que la fameuse pétition à l’origine de cette demande a été signée par 84 parents. Quand je pense au nombre de parents qui ont signé celle de la coalition «Stoppons la réforme», je me demande pourquoi la CSDM n’entend pas ce message-là…
Dans Le Devoir, on apprend également que la présidente de la CSDM reconnaît que la commission devra aussi faire son bout de chemin : «On doit raffiner nos outils, c’est vrai, mais les parents aussi devront être sensibilisés à l’importance de faire le choix de l’école au bon moment et de nous informer des déménagements prévus», affirme Mme De Courcy. Tiens, tiens…
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai des grands doutes sur l’efficacité de la CSDM dans certains domaines. Après, il s’agit de la même commission scolaire qui va bientôt refaire les bulletins de la réforme qu’elle avait déjà modifiés en début d’année. Il me semble qu’elle pourrait améliorer sa façon de gérer sa clientèle scolaire avant de demander aux enseignants de modifier leur convention collective. En passant, les profs, eux aussi, ne sont pas plus heureux d’avoir à changer de classe comme ça.
Au fond, la grande beauté de cette nouvelle, c’est qu’il ne s’agit que de négocier la prochaine convention collective dans les médias et je ne suis pas sûr de l’efficacité de cette stratégie.
Par ailleurs, puisqu’on parle d’organisation du travail qui prend en compte les besoins des élèves, je n’entends pas grand monde se plaindre des classes qui débordent. Il est vrai que cette pratique est plus rentable pour les commissions scolaires que d’ouvrir de nouveaux groupes. Me semble que ça aussi, c’est scandaleux. Et pourtant, je n’ai jamais vu un commissaire ou un ministre dénoncer cet état de fait.
Pour terminer, me semble aussi qu’on arrête pas d’en demander aux profs de ce temps-ci. Il faudrait peut-être les laisser souffler un peu.
http://www.ledevoir.com/2007/01/19/127950.html
http://www.cyberpresse.ca/article/20070119/CPACTUALITES/701190811/1028
«En passant, les profs, eux aussi, ne sont pas plus heureux d’avoir à changer de classe comme ça.»
Je suis convaincu que les enseignants n’apprécient pas ce système, voilà pourquoi il faut trouver une autre façon de faire.
On pourrait peut-être attendre que la CSDM fasse sa part de changements avant de tout chambouler… me semble que ça pourrait être une première étape?