Préparatifs de soirée électorale

Quand je vais repenser à la campagne électorale québécoise de ce début de l’année 2007, je vais sûrement avoir beaucoup de peine à isoler un fait vraiment marquant. Aujourd’hui, je sais que quelques nouveaux visiteurs sont venus faire un tour ici par l’entremise de ce lien; en fait, le lien menait aux billets «Au lendemain du 26 mars en éducation au Québec» et «Opération 18-24». La couverture Web des journalistes a peut-être été ce fait particulier dont je me souviendrai finalement. Tout comme l’écrivait le maintenant célèbre «Mister P» je ne pense pas qu’un seul blogueur ait influencé le vote de qui que ce soit. Pas même la blogueuse du PQ qui a activé avec beaucoup de brio la blogosphère dans les dernières deux semaines. Mercredi soir, je suis invité par l’équipe de l’émission «Voie Publique du Canal Vox» pour essayer d’analyser l’impact qu’aura eu l’outil du blogue dans cette campagne et je continue de croire que collectivement, nous n’avons pas eu d’impact dans cette campagne. Au mieux, une présence anecdotique a permis d’animer les internautes par la publication de quelques clips qui n’auraient peut-être pas percé l’univers médiatique (1, 2 ou 3, par exemple). Ce qui ne veut pas dire que les blogues n’ont pas offert une perspective intéressante. Les fabuleux récits de l’anonyme 33 jours, les analyses d’Yves Williams ou de Marc Snyder et l’excellente couverture de «Québec Politique» valaient vraiment le coup et m’ont fait vivre de beaux moments sur le Web. Pour avoir une véritable influence sur le Web, les blogueurs devront être présents à longueur d’année dans le paysage politique et regrouper une masse critique plus importante en nombre. À ce moment, les partis considéreront peut-être l’option de répondre aux questions posées par les blogueurs.
Je l’ai écrit aujourd’hui sur le blogue de Patrick Lagacé, ma «clip» de la campagne est celle de Mario Dumont dans laquelle il affirmait à Bernard Derome que M. Boisclair l’accusait d’être populiste «quand les gens comprenaient ce qu’il voulait dire».
Au moment d’écrire ces lignes, les bureaux de vote ne sont pas encore fermés. Le taux de vote semble augmenter par rapport à 2003 et j’espère que notre initiative aura pu intéresser quelques jeunes à la campagne. Je surveillerai avec attention les résultats et j’irai sûrement faire un tour chez quelques blogueurs rassemblés à Montréal. Bien sûr, je publierai quelques réflexions…
Bonne soirée à tous les gérants d’estrade!

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