À la lecture de cet article, vous aurez une meilleure perspective de ce qui a occupé plus de la moitié du point de presse. Mercredi, en parlant aux étudiants à Trois-Rivières, M. Boisclair a utilisé l’expression «yeux bridés» pour parler de ces jeunes Asiatiques qui l’ont beaucoup impressionné lors de son séjour à Boston. Une tempête dans un verre d’eau à mon avis, mais moi et ma question à propos des TIC, disons que je ne suis pas dans le sujet du tout. Je prends quand même mon tour dans la file en espérant que le sujet va changer et que j’aurai l’air moins «chien dans un jeu de quilles» quand le micro arrivera devant moi. Dès la troisième question, on change de sujet… «yessss». Il est question des bons commentaires de Monsieur Parizeau, un peu d’économie, de M. Duceppe et du fait qu’on ne l’aurait pas invité hier, de la campagne en générale, de cette histoire du médecin qui fait payer les gens pour qu’ils aient un rendez-vous rapidement (il est contre ça, évidemment) et aussi, on lui fait préciser ce qu’il veut dire quand il affirme que s’il est élu, il fera de Québec le lieu de résidence du P.M. Rien de différent de M. Charest finalement…
Alors arrive une altercation entre un journaliste de TVA, un membre du personnel politique de M. Boisclair et M. Boisclair. Le journaliste demande assez fort que leur interlocuteur ait «davantage de considération» pour leur travail. Le point semble être que les journalistes ne peuvent pas poser les questions qu’ils veulent et qu’au demeurant, ils ne seraient pas capables de faire leur travail. Pendant qu’un autre journaliste enchaîne la prochaine question, le journaliste en colère ne démord pas. Il se vide le coeur d’un trop-plein de rancoeur. M. Boisclair intervient en disant «qu’il n’a jamais vu ça un journaliste hausser le ton de cette façon» et que tout allait bien depuis le début de la campagne, donc, qu’il faudrait revenir à l’ordre. Je suis deuxième dans la file d’attente. Au moment où celui en avant de moi prend la parole, le responsable du point de presse annonce qu’on passera aux questions en anglais. Ça adonne bien, la personne en avant de moi pose ses questions en anglais. Arrivé à mon tour, je tente de m’exécuter en français, mais rapidement, je me fais rappeler à l’ordre. Même si je procède en anglais, on me dit que la Presse nationale doit passer avant. Je me retire et reste près du micro. On repart en anglais sur l’histoire des «yeux bridés» et là, ça joue un peu plus raide. Le point de presse se termine sur cette note.
La chef de cabinet de M. Boisclair ayant accompagné le journaliste de TVA en dehors de la salle, ce dernier s’étant calmé et étant revenu au point de presse, un attroupement se forme et le responsable des communications nous explique qu’il n’y a pas lieu de faire un tel tapage. Ça bougonne un peu. Les explications tendent à tourner autour du fait que les affectations des journalistes viennent de survenir et que dans les autres camps, on ne laisse pas travailler les journalistes comme ils le voudraient d’où le fait que l’équipe péquiste récolte de l’agressivité. De mon côté, avec ma question, je me prépare à revenir au bureau, bredouille. M. Simard-Ménard est assez gentil pour m’offrir de lui faire parvenir la question par courriel. Il m’assure que M. Boisclair y répondra. Il me dit se souvenir de ma présence au conseil national du PQ de juin dernier. Dès que j’aurai posté ce billet, je m’exécuterai.
Toute cette bisbille pour pas grand-chose. Pas facile la vie de blogueur!
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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Good Try! C’est l’intention qui compte ! Qui plus est, si AB répond par courriel, ce sera bien mieux : les paroles s’envolent, mais l’écriture perdure…