Loïc s’en va «là où ça se passe»

J’ai d’abord lu chez Vincent Abry que ce cher Loïc avait décidé de partir à la conquête de l’Ouest. Ensuite chez Laurent, j’ai pu lire quelques réactions que ce choix provoque. Déjà que Loïc Le Meur ne laisse aucun Français de la blogosphère indifférent, les spéculations vont aller bon train sur ce qui sous-tend cette décision au moment où son candidat entre à l’Élysée.
On pouvait lire plein de spéculations sur ce que vaudrait l’appui de Loïc à Sarko. Personne n’a vu venir qu’il quitterait la France. En novembre prochain, Loïc est supposé être à Montréal pour le Webcom de novembre et sûrement que plusieurs personnes voudront lui parler de cette période qui a précédé la décision de quitter pour «Silicon Valley»…
Je suis fasciné par ce que je lis à propos de Loïc. Depuis mon premier petit déjeuner en sa compagnie qui remonte à mai 2005, je me demande pourquoi tant de Français essaient de le rabaisser dans sa quête d’affirmation. C’est un personnage, j’en conviens; est-ce ses façons de valoriser l’entrepreneuriat en France ou son p’tit coté «kid kodak» qui dérange… je ne sais trop. Bien sûr, les incidents lors de la conférence «LeWeb3» l’ont consacré comme étant tout «une bête» du «Netpolitique» et dans ce sens, ses faits et gestes devaient être surveillés par plusieurs. En personne, Loïc est super accessible, pas très compliqué, très énergique et plutôt bon enfant. Il s’émerveille et s’enthousiasme facilement pour ce qu’on lui raconte. Sur son blogue, son habileté pour l’autopromotion masque cette générosité qui transpire en face à face.
Loïc a peut-être juste choisi un peu d’anonymat, sait-on. Il a sûrement plein de projets qui je l’espère, continueront de meubler la blogosphère. Je lui souhaite bonnes chances. «The american way of life» risque de ne pas lui déplaire. Les Américains n’étant pas particulièrement reconnus pour leur simplicité, faudra que Loïc fasse gaffe pour ne pas prendre les travers de nos voisins… Je me dis qu’il sait déjà tout ça. C’est un grand garçon. Et il a beaucoup de mérites à mes yeux. Je ne peux pas dire que nous soyons des amis, mais je voulais marquer son départ de la France de ce caractère qui nous est propre entre cousins: non-ingérence/non-indifférence!
À la prochaine…

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