Je suis en vacances, donc, je passe un minimum de temps devant l’ordinateur, mais ce que je viens de lire ce soir dans Le Devoir me porte à retarder de quelques minutes mon dodo.
«On signale en un mot au Devoir que plusieurs médias annoncent volontiers la mise en vente des spectacles du groupe, mais que notre journal, lui, s’entête depuis trop longtemps à ne pas vouloir confondre publicité et information.»
Le Groupe Spectacles Gillett a donc refusé l’accès au journaliste et au photographe du Devoir au spectacle que donne à Montréal ce soir la formation The Police.
Pas facile à vivre le concept «d’indépendance éditoriale». Je viens de recevoir mon formulaire de réabonnement au Devoir. S’il me fallait une bonne raison de renouveler, je viens d’en avoir toute une. J’invite tous les blogueurs à considérer un abonnement au Devoir, juste pour cette raison!
Tags: "...à ce qui me choque" "La vie la vie en société"
Je viens tout juste de lire ça dans mon exemplaire papier du Devoir. Ça m’écoeure, surtout quand on sait que c’est probablement Sylvain Cormier qui aurait couvert le show et qu’il aurait pu nous donner le meilleur commentaire de tous le quotidiens du Québec.
Une fois de plus, la quantité a eu le dessus sur la qualité.
Mais t’as vu les chiffres de lectorat dont parle J-F Nadeau dans l’article? Entre 293 000 et 353 000 lecteurs… wow! J’avais encore le préjugé que nous n’étions que 25 000 à lire le Devoir au Québec.
Whoa! Minute papillon. Jean-François Nadeau joue un brin avec les chiffres. Il y a un soupçon de malhonnêteté intellectuelle ici. Permettez que je cite texto le rapport annuel du Devoir:
« Quant à la version papier du journal, nous constatons aussi une hausse. La dernière étude de lectorat réalisée par la firme Print Measurement Bureau établit à 353 000 le nombre de personnes qui lisent Le Devoir au cours d’une même semaine. Il s’agit d’une hausse de 17 % par rapport à l’année précédente. Pour le journal papier, le dernier rapport semestriel présenté à l’Audit Bureau of Circulation (ABC) fait état d’un tirage de 28 351 exemplaires en semaine, soit une hausse de 0,4 % par rapport à la même période de six mois l’an dernier, et de 45 974 exemplaires le samedi, ce qui représente une hausse de 1,8 %. Dans le cas de notre édition du week-end, c’est la neuvième hausse consécutive. »
(Source: Le Devoir va bien, http://www.ledevoir.com/2007/05/24/144541.html)
Jouer sur les chiffres….
En effet, PMB 2007 crédite 353 000 lecteurs par semaine au Devoir même si la distribution totale par jour du Devoir en semaine est de 28 351 et le samedi de 45 974 copies. Cependant, aucun journaux ne se servent du tirage….Ils se servent du nombre de lecteurs. À titre d’exemple, un journal livré à domicile peut avoir bien plus qu’un lecteur, les membres de la famille sont comptabilisés dans PMB. C’est aussi sans compter les copies qui trainent dans les cafés, restos et salles de médecins! C’est aussi pourquoi le Journal de Montréal se targue d’avoir 2 000 000 de lecteurs alors qu’en fait son tirage est bien inférieur à 1 million. Le Devoir quant à lui compte en moyenne (PMB 2007) 2.9 lecteurs par copie.
PMB affirme donc que Le Devoir compte en moyenne 353 000 lecteurs par semaine.
Absolument inacceptable et odieux!
J’ai fait savoir mon dégoût :
http://www.geg.ca/fre/termsPrivacy/redirect.cfm?sectionID=gegContactForm.cfm
C’est justement le genre de choses qui fait que nous sommes abonnés au Devoir depuis quelques années. J’aurais aimé voir l’ambiance — quoique tout le monde soit en vacances ou presque — dans la salle de rédaction lorsqu’ils ont lu le texte dont tu fais mention. Ça devait être survolté! C’est le type d’événement qui rassemble les troupes et qui donne envie de travailler encore plus fort.
Beaucoup de réactions de lecteurs au bas de l’article du Devoir dont celle du vénérable Paul Toutant qui dans un paragraphe, n’y va pas de mains mortes…
Parmi les autres réactions dont j’ai pu prendre connaissance, il y a eu celle d’une chroniqueuse du blogue de «Bande à Part» (identifié aux couleurs de Radio-Canada) qui m’a réjouis. J’attends avec ferveur la parution du Devoir de demain, «des fois» qu’il y aurait une suite à cette histoire pas possible!