Depuis deux semaines, je passe beaucoup de temps à discuter avec des journalistes. Plusieurs médias semblent s’intéresser à l’intégration des technologies à l’école en cette rentrée scolaire et j’imagine que mon blogue leur est pointé à l’occasion d’une recherche ou d’une autre. Je sais aussi que de bouche à oreille, ils se transmettent les noms de ceux qui peuvent leur fournir une opinion et qui sont assez «game» pour accepter d’être cité par un passage extrait d’une conversation. Certains amis donnent mon nom également.
Je préfère les entrevues «en direct», si courtes soient-elles, parce qu’en tant «qu’expert», tu gardes le contrôle de ton message (même si tu ne contrôles pas les questions). J’ai participé à l’une d’entre elles vendredi dernier à la radio m105 de Granby sur le sujet de la présence trop envahissante des nouvelles technologies dans les écoles en compagnie du journaliste qui couvre le secteur de l’éducation au Journal de Montréal, Jean-Philippe Pineault. En gros, j’ai défendu la thèse que l’école perdait son temps à essayer de tout interdire et que les technos, voir les gadgets techno, font partie de la quête d’identité des jeunes. Bien que je puisse comprendre la réaction des directions d’école, je sais que ce sont eux qui vont s’adapter, au rythme avec lequel les enseignants eux-mêmes vont le faire et que l’école a tout avantage à regarder avec les enseignants comment utiliser plusieurs de ces outils pour faire apprendre, car il y a de belles opportunités en ce sens… (Marie-Élaine donne la suite de ses tentatives avec la baladodiffusion ici).
Je sais que M. Pineault avait eu mon nom de Jean-François Codère qui lui, termine actuellement une expérience avec des jeunes de douze à vingt-cinq ans qu’il a convaincu de revenir au temps de nos grands-parents (pas d’ordi, pas de télé, pas de cellulaire, etc.). On reparlera demain de ce qu’on s’est dit car le premier de ses articles consécutifs à ses observations devrait paraître demain dans les quotidiens de Québécor.
Hier soir, pendant que j’étais avec des amis en train de souper, j’ai reçu un appel d’un autre journaliste. Il disait être en train d’écrire un article à propos de jeunes de neuf à douze ans qui se sont «amusés» à lancer un peu partout des bombes à base de lait et de chlore. Il voulait savoir si «en tant qu’expert», j’avais des choses à conseiller aux parents pour éviter que leurs utilisations du Web ne favorisent ce genre de situation. En gros, je lui ai dit que les fréquentations Internet sont aussi importantes que les autres fréquentations des jeunes et qu’il fallait une vigilance de tous les instants de la part des parents. On pose des questions à son enfant lorsqu’il nous parle d’un nouvel ami, on s’enquiert de ses allées et venues en dehors du domicile familial, alors, pourquoi est-ce que ce serait différent avec Internet? Le reste de mes commentaires se trouve dans l’article paru ce matin au Journal de Montréal (dans le Journal de Québec, j’ai été «coupé» au montage…).
Je ne sais pas s’il m’arrivera souvent de répondre à des questions épineuses sur le sujet des TIC entre la soupe et le plat principal le samedi soir; en même temps que je demande si je fais bien de me montrer si disponible, je devrai sûrement songer à des mécanismes de délais pour ne pas me faire piéger non plus. Dans ce cas-ci, je n’ai rien à redire, Charles Poulin a fait une «bonne job» de journaliste avec ce que je lui ai dit et l’appel n’a pas duré plus de trois minutes. Peut-être aussi que le problème ne sera pas le journaliste une prochaine fois; je veux dire qu’il m’arrive de ne pas trouver les mots justes (dans le sens de ceux qui représentent vraiment ce que je veux dire) à l’instant où j’en ai besoin. Peut-être aussi qu’il n’y a pas de problème à envisager et qu’au demeurant, ce type de disponibilité me permettra de mieux influer le rythme avec lequel les nouvelles technologies pourraient faire partie des solutions plutôt que des problèmes.
N.B. Un autre article faisait parti du «reportage» d’aujourd’hui de M. Poulin.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Les articles de Jean-François Codère du Journal de Montréal ont commencé à paraître mardi. Ils constitueront un ensemble appelé «Défi sans techno»:
«Cinq jeunes de 11 à 25 ans privés pendant 7 jours…»
«Aussi difficile qu’une diète»
«Comme arrêter la cocaïne»
«Se découvrir d’autres passions»
«Les copines ont subi les contrecoups»
«Pas un jour de plus»