D’ici le 9 novembre dans la course à la Mairie de Québec

Les électeurs des 37 districts électoraux (répartis dans 8 arrondissements) de la Ville de Québec seront fixés sur la liste des candidats pour le scrutin à la Mairie de Québec le 10 novembre prochain en fonction d’une élection le 2 décembre. D’ici là, deux dates semblent importantes:

• 28 septembre: moment où les candidats doivent commencer à comptabiliser leurs dépenses électorales (max.: 227 000 $). Ça prend au moins 15 % des voix pour avoir droit au remboursement de la moitié de ce qui sera dépensé.
• 18 octobre: date où les conseillers actuels doivent démissionner pour permettre une élection partielle dans le district qu’ils occupent en même temps que le scrutin au poste de Maire. Après cette date (puisqu’il faut démissionner si on est candidat selon la loi), la partielle sera reportée à l’hiver 2008 entraînant des frais supplémentaires, mais permettant un retour en arrière en cas de défaite!

Au moment où j’écris ce billet, trois candidats confirmés sont dans ma mire pour le poste à partir du portrait-robot rédigé au début de septembre, Ann Bourget, Régis Labeaume et un des membres du Comité exécutif, Ralph Mercier ou François Picard.

Je ne vois pas comment Claude Larose pourrait composer avec un Conseil Municipal à majorité RMQ avec l’attitude belliqueuse affichée jusqu’à maintenant d’autant plus que ses liens avec les fonctionnaires de la ville risque de lui mettre des menottes dès qu’il va toucher à ce qui fera un peu mal. De plus, sa proposition de couper de moitié le nombre de conseillers municipal ne me dit rien qui vaille. Pierre Dolbec n’est pas un rassembleur à mes yeux. Je l’ai connu comme président à la Chambre de Commerce de Québec et son début de campagne ne m’impressionne pas du tout. Ses interventions laissent transparaître une vision d’homme d’affaires trop comptable qui oublie que la somme est plus grande que l’addition des partis en matière d’économie municipale et de projets citoyens. Son style tonitruant ne me paraît pas indiqué dans le climat actuel du 400e et des négos avec les policiers et les pompiers. Je passe sous silence les autres candidatures marginales qui ne m’emballent pas au point de les considérer. Je vais quand même suivre leur campagne…

J’aurai l’occasion d’y revenir, mais j’aime bien l’idée d’une candidature qui n’est pas teintée au niveau «politique provincial ». Mon choix à la Mairie devra avoir des amis dans tous les partis et avoir les coudées franches face aux autres paliers de gouvernement, même si je comprends qu’il est impossible d’exiger la pureté en cette matière. Aussi, des éléments me déçoivent et m’emballent jusqu’à maintenant pour chaque candidature:

• Ann Bourget: Elle a su bien gérer l’arrivée de Claude Larose dans la course compte tenu de ses anciens liens avec le RMQ et elle affiche un dynamisme certain, mais je crains qu’elle s’éloigne trop loin de ce qui fait sa force (le communautaire et l’environnement) pour adopter une stratégie plus business qui ne lui va pas très bien.
• Régis Labeaume: L’annonce de sa candidature est accompagnée d’un ton qui me plaît, mais je crains qu’il tombe rapidement dans les attaques envers les autres le projetant dans la marmite de la petite politique qui me rebute. En ville, plein de monde entend parler de ce nom, mais personne ne le connaît vraiment…
• Ralph Mercier ou François Picard: Leur position au Comité exécutif et leur loyauté à Mme Boucher sont un couteau à deux tranchants qui me semblent comporter plus d’avantages que l’inverse. Ralph Mercier est un des hommes politiques les plus expérimentés en ville et François Picard a du nouveau politicien rafraîchissant dans le nez. J’aurai une déclaration d’intérêt à faire si jamais il se présente, car j’habite dans le district qu’il représente et nous nous côtoyons dans les estrades de soccer depuis quelques années.

J’ai bien hâte au 9 novembre pour que l’action commence véritablement!

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