Conférence de presse de Xavier Darcos ce matin (lire son discours). L’objectif: réduire le poids des cartables des écoliers et des collégiens.
20 minutes.fr titre «Les éditeurs devront indiquer le poids au dos des manuels». Parmi les pistes de solution identifiée par le ministre de l’Éducation nationale, il y a celle « d’expérimenter les solutions numériques qui s’offrent à nous », le ministre imaginant en particulier le manuel scolaire du futur. Voilà, tout est dit!
La bonne direction motivée par la pire des raisons.
Non pas que le poids des cartables ne soit pas préoccupant. Mais je pensais sincèrement qu’il y avait d’autres priorités pouvant mobiliser «l’éduc nat». Enfin…
N.B Complément d’information sur Libération.
L’intégration du numérique en France risque de se faire parce que les cartables sont devenus trop lourd
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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D’accord avec toi !
Surtout quand on visionne ces vidéos et qu’on prend conscience des enjeux commerciaux qui les motivent ! 🙁
http://eco-tv.blogspot.com/2007/10/le-cartable-de-big-brother.html
(même si les vidéos datent, les logiques restent !)
Parellèlement, j’essaye d’avancer sur une vision educative orientée « avenir durable »
http://florencemeichel.blogspot.com/2007/10/education-20-un-projet-qui-concerne-les.html
http://florencemeichel.blogspot.com/2007/10/education-20-et-education-nationale.html
Lorsque j’étais intervenu lors d’une journée consacrée aux ordinateurs portables des Landes j’avais commencé mon intervention en expliquant qu’avant de remplacer quinze livres par un ordinateur portable (ce qui malheureusement n’était pas le cas, celui-ci s’ajoutant aux livres) j’avais commencé par dire que les cartables avaient été remplacés par des sacs à dos et que c’était la première manière de supporter le poids des sacs. Mais déplorant le fait que l’ordinateur portable ne remplaçait pas encore les livres, je constatais la difficulté qu’ont les enseignants à travailler sur des supports nouveaux dans leur classe. D’ailleurs j’ai souvent eu confirmation de mon propos dans différents témoignages et travaux.
Pour que le numérique soit une solution partielle au poids des cartables, il faut d’abord que les enseignants apprennent à gérer le « sens de l’attention » des élèves. Quand vous avez un auditoire d’adultes qui ont des portables, regardez ce qu’il font : ils font plein de choses en dehors de l’activité proposée car ils suivent en même temps d’autres éléments sur internet, ou leur ordinateur.
Gérer le sens de l’attention c’est aussi apprendre à chaque élève et à chaque adulte que l’écran que l’on a sous les yeux est au service du travail du moment et non pas de mes envies du moment. Or on en est encore loin… même pour les adultes… (regardons ce qui se passe pour le téléphone portable… c’est de plus en plus catastrophique.
Pour revenir au poids des cartables, cela fait plus de 20 ans que je suis sollicité sur cette question, comme prof, parent puis formateur. A chaque fois la question cruciale c’est « quels supports d’apprentissage pour travailler en classe ? » Or pour l’instant si l’on connait bien le duo tableau craie, en voici un autre à faire évoluer : le duo livre cahier… Et en changer va demander du temps…
Si le numérique peut apporter une vraie réponse c’est pour le travail à la maison après la classe. Laissons les livre à l’école, puisque les enseignants y tiennent, mais laissons les élèves inventer des usages en dehors de l’école de ces supports numérisés. J’invite les éditeurs à jouer ce jeu : ils vendent un livre à l’école, ils y ajoutent l’accès au contenu numérique pour l’élève afin qu’il puisse l’utiliser « vraiment » à la maison
A suivre
Bruno
Il faut savoir que contrairement au Québec, les jeunes collégiens et lycéens français n’ont pas de casier où laisser leurs livres d’école. Ils doivent transporter le matin tous les livres pour leur journée.
Peut être que cela contribue à l’idée de trouver les cartables trop lourds pour les jeunes.